La théorie de la contorsion
Elle n’est pas ethnologue, mais ce n’est pas pour autant qu’elle est oisive ! Au contraire, même, puisque Margaux a de multiples casquettes* qui font qu’elle semble ne jamais s’arrêter ! Jeune mère, jeune artiste professionnelle… Pfiou ! Et s’il n’y avait que ça ! Mais entrez donc… Contorsionnez-vous… Et entrez dans la bulle de Margaux, une bulle qui sent bon le savon hilarant !!!
* et de multiples paires de godasses, mais ça, c’est une autre histoire…
Par sylvestre, le 7 novembre 2010
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Scénariste :
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dessinateur :
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Éditeur :
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Collection s :
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Sortie :
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ISBN :
9782501063876
Notre avis sur La théorie de la contorsion
Pour l’auteure Margaux Motin, la contorsion dont il est question, c’est pouvoir, comme le personnage qu’elle met en scène et qui lui ressemble étrangement (n’est-ce pas ?!), être à la fois femme, fille, mère, copine, shoppeuse, blogueuse et plein d’autres personnes en même temps. La vie d’une trentenaire moderne, quoi. Mais c’est aussi, graphiquement, pouvoir animer les espaces de sa bande dessinée où l’on sent qu’elle aime – et elle le fait avec un talent indéniable – dessiner les corps et leurs attitudes, les visages et leurs expressions, tout autant qu’elle se plaît à doter ses planches de textes bourrés d’un humour qui fait mouche, que ce soit dans les titres ou dans les dialogues !
Après le succès de son précédent album J’aurais adoré être ethnologue, Margaux Motin publie La théorie de la contorsion aux éditions Marabout dans cette même veine dynamique et spontanée qui font le succès des blogs d’auteur(e)s se racontant avec humour. Et elle annonce très vite la couleur: il est clair qu’aucun sujet prise de tête ne sera abordé dans cet ouvrage : c’est du pur nectar de vie quotidienne rigolote auquel vous allez avoir droit ! Et comme c’est avec différents styles graphiques et différents modes de colorisation qu’elle s’exprime, Margaux Motin montre l’éventail de ses talents en même temps qu’elle réussit à nous faire apprécier sinon d’en savoir toujours plus sur elle, au moins de la suivre dans ses délires !
C’est frais, c’est fun et c’est donc à consommer sans modération.
Par Sylvestre, le 7 novembre 2010