La vie est belle malgré tout (2019)

 
Tout d’abord parue en version française en 1998 aux éditions Les Humanoïdes Associés, La vie est belle malgré tout a été rééditée ensuite par Delcourt en 2009. Aujourd’hui (à la date de cet avis), dix ans après, aux mêmes éditions Delcourt, cette BD reparaît ; nouvelle édition portant malgré tout la mention "Première édition", d’ailleurs, allez comprendre !…

Cette parution est donc une invitation à replonger une fois de plus dans une parenthèse de la vie de Seth (himself) et de retrouver ce rythme tranquille et mesuré qu’on associe volontiers à celui des archivistes, des rats de bibliothèques ou à celui des patients généalogistes. Seth est en effet à la recherche d’un auteur de dessins de presse et sa quête va le mener de librairies en bibliothèques et de bouquinistes en d’autres lieux où il rencontrera notamment des membres de la famille ou des amis du Kalo recherché. En plus de le raccrocher au présent à coups d’entrevues avec son pote Chet et d’une petite histoire d’amour.

Il faut accepter d’aller au rythme du personnage pour apprécier cette bande dessinée au mieux. Accepter aussi Seth tel qu’il se montre à nous : un homme dont le caractère n’en fait pas celui dont on deviendrait l’ami naturellement !

La recherche de documents ou la "collectionnite" sont des moteurs, les chineurs en savent quelque chose. Il y a de cela dans cette histoire d’ambiances où, en guise de reliefs, on est servi par la profondeur des réflexions du personnage principal.
 

Par Sylvestre, le 15 décembre 2019