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L'abbé Pierre et l'espoir d'Emmaüs

Henri Grouès est né en 1912. Il avait 7 frères et sœurs. D’une famille catholique, il a vite eu les yeux ouverts sur la misère lorsque son père l’emmenait participer aux distributions de nourriture, de couvertures, ou autres, en faveur des plus démunis. Un jour, lors d’un pèlerinage à Assise, sa décision fut prise et plus tard, il devint prêtre. Puis la guerre est arrivée. Organisateur de maquis, il faisait traverser la frontière espagnole à ceux qui fuyaient la France. Après la guerre, il devint député, mais sa conception des choses lui fit quitter la politique. Sa volonté de porter assistance aux plus pauvres n’en fut pas amoindrie, malgré les contacts qu’il perdait sûrement en laissant ce milieu qui était à son goût trop loin des réalités de la vie. Henri Grouès, nous le connaissons tous. Mais sous un autre nom : l’abbé Pierre.

Par sylvestre, le 1 janvier 2001

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Notre avis sur L’abbé Pierre et l’espoir d’Emmaüs

Quel point commun peut-il bien y avoir entre un Yannick Noah, un Zinedine Zidane ou encore l’abbé Pierre ? La réponse est qu’au moins une fois chacun, ils ont été élus "personne la plus aimée des français". Ce n’est pas rien, hein !?

Si le footballeur a vu récemment (en 2005) sa vie portée en BD, l’abbé Pierre l’aura devancé de loin. En effet, de nombreuses publications traitent déjà de la vie exemplaire de cet homme hors du commun, et parmi elles, différentes bandes dessinées. L’abbé Pierre est de nos jours bien connu pour son action, pour sa communauté Emmaüs. Mais qui connaît bien son passé de résistant, d’homme politique ?

Cet album répond à ces questions. Le scénario ne laisse pas de place aux longueurs tant il y a à dire, et le dessin n’a rien à envier à pas mal de BD du type ligne claire.

Les éditions Centurion ont repris en 1992, sous couverture cartonnée, ce que Bayard Jeunesse (Collection BD Religieuses) avait fait paraître sous couverture souple dès 1987.

Cette biographie n’a heureusement pas attendu la mort de l’abbé Pierre pour voir le jour. Il aurait été dommage de ne pas mettre au plus tôt dans les bibliothèques le message d’espoir que représentent les appels de l’abbé Pierre pour que notre monde égoïste change.

Par Sylvestre, le 4 juillet 2006

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