LABEUR DU DIABLE (LE)
Première partie
Los Angeles.
Webster Fehler va bientôt fêter ses 40 ans. Et il souffre du mal existentiel qui touche la majorité de la population de la ville : la dépression. Son quotidien n’est que tristesse. Il est seul. Il travaille dans un cabinet d’avocats où il n’entend que reproches et insultes à son égard.
Mais il va trouver un étrange cadeau dans la rue : une sacoche perdue. Cette dernière renferme un badge de police et une arme chargée.
Cette découverte va totalement changer le comportement de Fehler. Il va commencer à s’imposer petit à petit. En usurpant le rôle de policier, il va devenir plus puissant…
Par berthold, le 16 novembre 2022
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Scénariste :
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dessinateur :
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Éditeur :
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Genre s :
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Sortie :
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ISBN :
9782344043196
Notre avis sur LABEUR DU DIABLE (LE) #1 – Première partie
Le labeur du diable est un récit policier bien noir, bien sombre, bien glauque et violent.
Fathi Beddiar, le scénariste, a débuté dans la revue Mad Movies. il est aussi un expert reconnu du crime organisé et du milieu des forces de l’ordre. Il a écrit des ouvrages de références sur divers genres du cinéma.
Il a travaillé avec Cromwell et Riff Rebb’s.
Ce récit aurait pu faire un film, mais au vu du sujet et de sa violence, nous comprenons quil a choisi la bande dessinée pour nous conter l’histoire de Webster Fehler.
Ca commence fort avec cette première partie qui nous montre comment Webster passe de victime à bourreau parfois.
C’est fort bien écrit. C’est intéressant comme point de vue.
L’histoire est violente et propose quelques moments chocs avec des scènes violentes ou des scènes de sexe difficiles.
Et oui, la façon de montrer comment Fheler passe du côté obscur est une excellente idée. Est-ce vrai ou est-ce son imagination ?
Le dessin de Babbyan est propre et assez efficace. L’artiste italien s’amuse à mettre en scène ce récit bien sombre et prenant.
Il imagine des cadrages montrant bien la violence du récit. Il dessine aussi des scènes choc pour marquer les esprits des lecteurs avec d’infimes et sordides détails.
Bref, une oeuvre forte, pour un public très averti, qui ne va pas vous laisser indifférent.
Par BERTHOLD, le 16 novembre 2022
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