Lady Tara Cornwall

Nous sommes en 1536, en Ecosse, les jumeaux Tara et Hugo ont 20 ans.
Depuis la mort de leur mère, ils vivent chez Lord Cornwall qui les a adoptés.
Lord Cornwall s’apprête à épouser la belle Tara mais celle ci se défile et espère fuir de ces lieux en compagnie de Roman, celui qu’elle aime.
Malheureusement, la jalousie et l’avidité du pouvoir pousse Mary a organiser un meurtre… celui de Roman et de faire porter les soupçons de culpabilité vers Tara. Lord Cornwall est effondré mais il prend ses responsabilités et ordonne que l’on juge celle qui aurait du être sa femme..
Par ailleurs on entend qu’il serait son père !

Par MARIE, le 1 janvier 2001

2 avis sur Lady Tara Cornwall

Ambiance gothique, esprit chevaleresque, voilà la première impression que l’on a dès que l’on regarde le graphisme exubérant de Pascal Croci. Le trait est jeté, voir lancé.. loin, le plus loin possible en laissant sur son sillage les plis, les courbes et les angles qui font qu’au premier coup d’œil c’est une scène dans son ensemble que l’on regarde avec le mouvement, l’ombre et la lumière, les couleurs qui donnent cette atmosphère tellement fraîche, à la limite de la froideur.
Les personnages sont androgynes, longs, fuselés, avec toutefois, une approche plus réaliste que lors de son album « Gloriande de Thémines ». L’auteur joue avec bonheur de l’ambiguïté des identités et son dessin rejoint tout à fait l’histoire. C’est du sûr mesure, l’une pour l’autre et inversement.
Dans son dialogue, Françoise-Sylvie Pauly a réparti de nombreuses références littéraires avec des citations de William Shakespeare, Cervantès, Saint Augustin etc.. Le ton est résolument théâtral voire tragédien et l’intrigue à la limite du sordide monte en puissance petit à petit pour atteindre une apothéose philosophique remettant en question l’existence d’un personnage clé !
Introduction : qui est-elle ; conclusion : qui est-elle ? . C’est tout bonnement excellent et c’est avec ce genre de bande dessinée que je regrette de n’avoir pas de bande son pour amplifier encore la sensation déjà énorme de la lecture.
Ma conclusion est qu’il faut absolument découvrir cet auteur si ce n’est déjà fait ! J’ajoute un coup de cœur pour le visage profond et intrigant de Lord Cornwall qui, bizarrement se rapproche de mon anti-héros favori, j’ai nommé : Raspoutine ! (c/ Pratt)
Bonus supplémentaire, une couverture magnifique ce qui peut largement donner une idée cadeau pour les fêtes.

Par MARIE, le 2 décembre 2003

Un chef d’oeuvre aussi bien du côté
du scénario que des dialogues et chaque illustration est une oeuvre d’art…

Par Morphésia, le 1 avril 2004

Publicité