Lady Whisky
Helen Arthur est une critique renommée et réputée dans l’univers très masculin du whisky. Après de nombreux livres sur le sujet, elle fonde sa propre marque de whisky d’exception. Alors qu’elle travaillait à un nouveau malt à accrocher à sa collection, elle décède brutalement.
Joël Alessandra est affecté par la disparition de son amie. Il découvre par hasard des notes laissées dans ses carnets, il décide d’honorer sa mémoire en partant à la recherche de ce nectar ! Commence alors un voyage initiatique en Écosse, qui va le conduire avec ses accolyte à consulter les plus éminents experts des grandes marques de whisky de l’île d’Islay…
Par eric, le 14 août 2017
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Scénariste :
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dessinateur :
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Éditeur :
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Sortie :
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ISBN :
978220312018
Notre avis sur Lady Whisky
Moi le fan de whisky j’envie mon collègue qui a pu se rendre à l’avant première dans l’antre de la maison du whisky, ne serait-ce que pour tremper mes lèvres dans certains de whiskys qui sont abordés dans ce recueil. Car c’est le sentiment qui domine en lisant cette bande dessinée. Si le livre est une quête initiatique à la recherche du parfait whisky. La première partie est la description de l’initiation de l’auteur à cet univers complexe. Il nous montre ses difficultés pour appréhender cet univers et surtout le processus qui conduit à la transformation de l’orge en whisky.
Ensuite, c’est la quête elle-même qui le conduit en Ecosse. Là, il s’entoure des experts pour arriver à découvrir ce whisky. Sa quête le mènera principalement sur l’île d’Islay. Ici, c’est le lecteur qui est amené a découvrir en quoi cette petite île entre l’Irlande et l’Angleterre est si mythique pour les malts maniacs. L’auteur et son experte nous font découvrir toutes les distilleries de l’île, enfin presque toutes.
Rien que cette oubli dans la recherche montre un peu que cette quête semble difficile et sans doute vaine. Mais pour en être sûr il faut en lisant l’épilogue.
Ce qui reste de ce livre une fois refermé ce n’est pas l’envie irrésistible de déguster un Ardbeg, un Laphroaig, ou un Bruicchladich, loin de là. Il reste une oeuvre mélancolique et respectueuse. La travail à l’aquarelle rend parfaitement hommage au dessein de cette œuvre, d’une part il met en abymes ce récit de voyage à la perfection et il contribue à donner un atmosphère un peu surannée pour mieux plonger l’auteur dans ses souvenirs. Mais pas seulement les souvenirs de l’auteur, ceux des protagonistes eux-mêmes.
A titre personnel, je suis plus attiré par un trait franc et une ligne plus claire pour le dessin, mais ce récit ce lit comme une enquête et on aurait envie de voir une autre résultat physique, un résultat un peu différent d’une bédé. Un non initié au monde du whiksy y apprendra plein d’informations et aura un récit plein de mélancolie et captivant à la fois à lire.
Un initié lui va tout de même découvrir une personnalité hors du commun, celle d’Helen Arthur au travers d’un récit qui se lit comme un carnet de voyage, comme une quête.
Par Eric, le 14 août 2017