LADYBOY VS YAKUZAS, L'ÎLE DU DESESPOIR
Volume 2

Kôzô se retrouve donc dans la grotte alors que son père y pénètre. Son ex-patron lui a promis la liberté s’il acceptait de se faire violer par ce dégénéré, mais ce dernier n’y arrive pas, Kôzô finit par lui avouer être son fils transformé en femme avant de s’enfuir. Une troupe d’étranges hommes, appartenant à une secte, le retrouve sur la plage, évanoui ! On l’emmène alors dans le camp ou Kôzô finit par rencontrer le gourou qui se fait appeler God…

Par fredgri, le 11 juin 2015

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Notre avis sur LADYBOY VS YAKUZAS, L’ÎLE DU DESESPOIR #2 – Volume 2

Le premier volume installait avec beaucoup d’efficacité la situation, on rencontrait alors le jeune Kôzô, un sous fifre travaillant pour un chef de gang, mais ce dernier devenait fou en découvrant que le jeune homme avait couché avec sa femme et sa fille. Pour le punir, il l’avait transformé en femme et exilé sur une île peuplée de pervers à qui on a promis la liberté s’ils violaient un par un cette jeune fille hyper canon… Dès lors Kôzô n’a plus qu’un but, fuir et tenter de se protéger…
L’histoire se terminait par la rencontre improbable entre le jeune "transsexuel" et son père pédophile… !
Bon, dit comme ça on peut assez légitimement refermer le truc au bout de quelques pages…

Mais on comprend très vite que Ladyboy vs Yakuzas ne va pas se contenter de n’être qu’un survival parmi tant d’autres, l’auteur brouille les pistes, il aborde tout un tas de sujets tabous avec une certaine désinvolture, au limite du potache grossier. Néanmoins, au milieu de ce cadre assez décalé Sakurai installe aussi un vrai rythme , une narration très dynamique, même si je trouve qu’il force pas mal le côté glauque, tout ce qui entoure ces dépravés sexuels.
Il joue très habilement avec la personnalité de son héros/héroïne, glisse plein de rebondissements assez bien vus qui accompagnent cette atmosphère vraiment barrée et survoltée, qui nous tiennent en haleine tout du long.
D’autant qu’il n’y a pratiquement aucune possibilité d’éprouver de l’empathie pour qui que ce soit, excepté Kôzô lui même. Ils sont tous complètement dingues, avec des passifs qui foutent la chair de poule. Kôzô se retrouve face à une nuée de poursuivants en slip qui n’a qu’un but dans la vie, lui sauter dessus… !

En contre partie, je dois bien admettre que c’est souvent assez con, que l’auteur se défoule franchement, mais paradoxalement je trouve le résultat plutôt brillant dans sa démonstration, dans ce côté assumé jusqu’au bout, avec une ambiance excessive savoureuse… On ne sait pas vraiment ou tout cela va nous amener mais on se laisse très facilement prendre au jeu, c’est captivant et intrigant, on a hâte de lire la suite !

Une série qui demande quand même un peu d’ouverture d’esprit pour arriver à dépasser le premier filtre malsain qui peut rebuter. Toutefois je vous recommande cette lecture si vous appréciez les univers aux antipodes de ce que vous connaissez. Désorientation assurée !

Par FredGri, le 11 juin 2015

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