LADYBOY VS YAKUZAS, L'ÎLE DU DESESPOIR
Volume 5

Ultime volume de cette très étrange et atypique série qui aura su prendre le lecteur complètement à dépourvu d’un bout à l’autre !

On l’a vu auparavant, le concept est finalement assez simple, même si très tordu ! Un jeune homme travaillant pour un riche chef de gang, se fait prendre, alors qu’il couche à la fois avec la femme et la fille de son patron. Ce dernier, excessivement en colère, décide de faire payer le prix fort avec ce jeune imprudent. Il le fait endormir, le fait opérer pour le transformer en femme et il le(la) balance sur une île entièrement peuplée de gros pervers qui n’ont comme seule consigne, s’ils veulent pouvoir s’échapper de cette prison naturelle, de violer à tout prix Kôzô ! Commence alors une longue course poursuite ponctuée de combats, de contre attaques etc. On le devine très vite, le concept est propice à de nombreuses scènes bien décalées et bien barrées ! Et je dois dire que l’auteur s’en donne à cœur joie ici. Tout les tabous sont abordés, sans aucune concession, c’est parfois très con, souvent assez drôle, mais toujours quelque peu dérangeant quand même.
Malgré tout, on reste scotché dès les premières pages, car c’est très bien rythmé, avec un dessin qui alterne très bons moments et d’autres plus moyens… Mais globalement c’est vraiment du bon boulot, bien défouloir et gratuit !

Mais ce qui m’épate quand même, c’est le ton de l’ensemble, cette liberté sans limite ou l’auteur raconte les aventures d’un groupe de gros pervers bien dégueulasses, pédophiles, violeurs en série, châtrés etc.
C’est très excessif et complètement borderline !

Et ce dernier opus ne déroge pas à la règle. Même s’il conclue son histoire, l’auteur reste très fidèle à son univers, aux atmosphères qu’il a su développer au fur et à mesure.

Maintenant que tout est terminé, on a le sentiment d’avoir vécu une très étrange aventure, une lecture qui ne laisse absolument pas indifférent.

Je ne conseillerais pas cette série à n’importe qui, il faut aimer les bandes dessinées bien barges…
Pour un public adulte tout de même !

Par FredGri, le 5 mars 2016