L'ALIBI

Chaque histoire apporte une vision d’un alibi. A chaque fois nous avons une approche différente. C’est tout l’intérêt de cet album ou à chaque fois l’originalité de l’histoire nous donne envie de lire la suivante en sachant que l’on va découvrir quelque chose de nouveau.

Évidemment, les alibis tournent autour de meurtres, d’histoires extra-conjugales, à différentes époques. Nous sommes baladés dans les années 20, dans les années 60… en France ou aux États-Unis, par exemple.

Puisqu’il y a 14 dessinateurs, chaque histoire a donc une personnalité graphique qui donne ainsi un panel très varié et extrêmement disparate. Richard Guérineau, par exemple, signe son histoire avec des personnages aux têtes d’animaux. Une diversité qui peut parfois dérouter, lorsque l’on passe d’une histoire à l’autre, cela peut nous rappeler des recueils de nouvelles d’auteurs différents qui changeant de style nous proposent une lecture variée et riche.
C’est, à mes yeux, l’une des qualités de l’album. Mon cerveau, chaque fois, a fait une remise à zéro entre chaque auteurs et chaque histoires, me permettant d’appréhender ainsi le travail des uns et des autres comme si je changeais de BD… Une manière aussi aux auteurs de présenter leurs styles si il n’était pas encore connu.

Les Editions Philéas avaient déjà édité un recueil d’histoires sous le même format, mais traitant de crimes: « Le crime parfait » qui avait déjà eu un très beau succès auprès des lecteurs.

Un très bon moment de lecture. Je vous le recommande chaudement.

Par AUB, le 26 novembre 2023