LAMES DE YULINN (LES)
L'Aube du Mal

La race des gnomes est victime d’un génocide : l’empereur Gorgul l’Immonde veut éradiquer cette race de la planète. L’armée procède à des rafles et envoie les familles entières dans des camps d’extermination. La guerre fait rage pour étendre l’empire. Mais la résistance s’organise, et fomente un plan pour assassiner Broxdar, le ministre de Gorgul qui dirige cette extermination.

Le capitaine Sargomon et son équipage échouent sur l’île du désespoir suite à une avarie. Il leur faut réparer leur navire mais l’île est à la hauteur de sa mauvaise réputation …

La déesse Yulinn se montre au Chevalier Jahrann de Breephene, pour lui révéler qu’il est temps que la prophétie se réalise : réunir les 5 lames de Yulinn. Lui seul les connaît et peut donc permettre de sauver la planète Morkhisis du danger qui la menace. Mais il n’est pas dit que le Prince Zarlgoth, fils du dieu du Mal qui se cache derrière ce massacre, laisse faire …

Par beuleu, le 1 janvier 2001

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Notre avis sur LAMES DE YULINN (LES) #1 – L’Aube du Mal

L’Heroic fantasy, c’est en fait un peu toujours la même chose, sur le fond : le Bien contre le Mal, les quêtes plus ou moins initiatiques. On a la trame de l’histoire, et en principe le Bien gagne à la fin. Pas vraiment de surprise sur le fond, tout se joue plus ou moins sur la forme. Cette série ne déroge pas à la règle : le prince Zarlgoth contre la déesse Yulinn, le chevalier devant réunir les lames pour que la prophétie s’accomplisse. La métaphore du régime nazi avec l’extermination des Juifs saute ici bien entendu aux yeux. Cela dit, ce tome dense étale beaucoup de pièces du puzzle et est aguicheur : comment toutes ces pièces vont-elles se mettre en place ? On voit aussi qu’il manque des pièces (qui sont ces 5 lames ?)

Je trouve les personnages, les planches en général, plus travaillées et plus abouties que dans les contes de Brocéliande, précédente collaboration de Dépé. Les couleurs ne doivent pas être étrangères à cette impression, elles le sont aussi. Les méchants sont tous plus vilains-pas beaux-moches (c’est dire s’ils sont effrayants) les uns que les autres (la couverture donne le ton), les combats sanglants. Ça, du sang, il y en a, âmes sensibles s’abstenir.

Cette série offre un début alléchant bien que classique, mais j’attends le tome 2 pour être complètement enthousiasmée ou déçue suivant l’évolution du récit.

Par Beuleu, le 18 juillet 2007

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