L'ARC-EN-CIELISTE

Printemps 1666. Londres est touchée par la peste.

Dans un village de la campagne anglaise, à quelques centaines de lieues de la capitale, vit un jeune lord, Hayden Springworth. Sa famille n’a pas énormément d’argent. Il vit avec sa mère et sa nourrice d’origine irlandaise. Son père est souvent en voyage. Et le jeune garçon est fasciné par une chose : les arcs-en-ciel. Il veut les étudier. Et surtout les trouver, car il parait qu’au pied des arcs-en-ciel se trouvent un trésor : un chaudron rempli d’or, caché par les Leprechauns. Enfin, c’est ce que sa nourrice lui a raconté.

Hayden va croiser un certain Isaac Newton. Avec lui, pendant quelques mois, il va apprendre des choses sur les arcs-en-ciel. En effet, il fait des travaux sur la lumière.

Malheureusement, Hayden va devoir abandonner son mentor. Son père est revenu blessé aux jambes. Il ne peut plus voyager. C’est à Hayden de reprendre le rôle de son père, auprès de la couronne.

Le jeune garçon va être envoyé en France, dans le Béarn, pour y devenir maitre-frappeur de monnaie. Mais Hayden va poursuivre son obsession des arcs-en-ciel. C’est lors d’une journée de pluie, qu’il va croiser une étrange jeune fille. Une fille mystérieuse et craint des villageois alentour…

Par berthold, le 4 juillet 2023

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Notre avis sur L’ARC-EN-CIELISTE

L’Arc-en-Cieliste est un conte, une aventure, écrit par Cedric Mayen, qui va nous conduire de la campagne anglaise à la campagne béarnaise.

Cette bande dessinée est une belle histoire tout simplement.

Mayen nous présente son héros, un jeune lord nommé Hayden, qui a une passion pour les arcs-en-ciel et qui en cherchera les secrets. Au risque d’y trouver autre chose…

Ce récit est divisé en chapitres intitulés par les couleurs de l’arc-en-ciel. Nous allons y découvrir plusieurs pans de la vie d’Hayden dans sa jeunesse jusqu’à ce moment important en Béarn.

Mayen aborde bien des sujets dans son récit. La science, mais aussi la magie, la soif de savoir et la peur de connaître, avec le danger que peut apporter le manque de culture, de savoir et de compassion.

Les personnages sont bien écrits et attachants. Mayen se révèle encore une fois comme un excellent conteur.

Pour mettre en images ce récit, il s’est adjoint les talents du dessinateur Roberto Ricci. Ce dernier nous montre une nouvelle facette de son talent. Et pour l’accompagner, Laura Ioro fait un travail remarquable aux couleurs. L’osmose entre les deux artistes jaillit sur ces planches magnifiques. Et puis, l’importance des couleurs de chaque chapitre est bien utilisée et joue un rôle important dans cette aventure.

L’Arc-en-Cieliste est une belle bande dessinée. Une merveilleuse histoire qui fait beaucoup de bien et que je vous recommande fortement !

Par BERTHOLD, le 2 juillet 2023

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