LARMES D'OPIUM (LES)
Volume 1
Martin Penn, agent de la brigade des stupéfiants, a vécu l’horreur, lorsque – après avoir démantelé un réseau de trafiquants de drogues – il a découvert son fils et sa femme décapités…
Enfermé durant de longs mois dans un hôpital psychiatrique mais aussi dans un mutisme profond, Martin Penn se décide un beau jour à raconter au médecin qui le suit, la raison de son traumatisme…
Par aub, le 7 octobre 2009
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Scénariste :
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dessinateur :
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Éditeur :
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Genre s :
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Sortie :
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ISBN :
9782756018881
Notre avis sur LARMES D’OPIUM (LES) #1 – Volume 1
Initialement publiée chez Laffont BD, la série Les Larmes d’opium se voit renaître pour notre plus grand plaisir chez Delcourt. Pour notre plus grand plaisir car nous aurons ainsi la possibilité d’avoir le tome 3, dernier opus qui n’avait jamais vu le jour.
Rien de plus rageant pour un lecteur que de n’avoir jamais la suite d’un album et – mille fois hélas – c’est encore assez souvent que ce genre de mésaventure arrive. A n’en pas douter, les auteurs doivent d’autant plus être touchés par ce pseudo échec qu’il a, pour origine, pour la plupart du temps, un problème de mauvaises ventes, donc un problème économique.
Un grand merci donc aux Editions Delcourt d’avoir repris cette histoire et de permettre à tous de la découvrir ou la redécouvrir.
Ce thriller psychologique est de haute facture, avec une histoire captivante. Avec un thème assez commun, celui d’un héros débordant de ranceur, de haine et ayant soif de vengeance, il n’en est pas moins que ce scénario très noir est plein de rebondissements, et les dernières pages nous laissent présager d’une suite palpitante.
Concernant les illustrations, nous avons un trait de dessin très dur avec des personnages aux visages taillés à la serpette, permettant au dessin de correspondre à merveille à l’intrigue et à la violence de celle-ci. C’est la qualité du découpage des planches qu’il faut souligner, car il permet de donner un vrai rythme à l’histoire. De grandes cases, souvent sans texte nous laissent, nous, lecteurs, totalement maitres de ces silences lourds et pesants de sous-entendus.
Une narration très bien maitrisée.
Vivement la suite.
Par AUB, le 7 octobre 2009