Last bullets

1864. La guerre de Sécession continue de faire des ravages en Amérique du Nord entre les armées sudistes et nordistes.
Un groupe de soldats confédérés menés par le capitaine Goodbird et le sergent Forest se lance sur la trace d’un trésor, un tas d’or. Mais ils sont capturés par les troupes fédérés. Les sudistes arrivent tout de même à s’enfuir et se dirigent vers le bayou où le trésor serait caché.
Mais d’autres gens sont aussi intéressé par cet or. D’autres gens qui ne sont pas du même monde

Par berthold, le 1 janvier 2001

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Notre avis sur Last bullets

J’ai découvert le talent de scénariste d’Ozanam avec son King David.
Et puis, je vois que KSTR sort sa nouvelle oeuvre, Last bullets, ces jours ci. Le sujet parle de la guerre de Sécession, sujet qui me plait bien mais en l’abordant d’une façon différente. En effet, Ozanam y met un soupçon de fantastique avec la participation de lutins, centaures, elfes, fées et autres créatures chimériques.
Bref, je me lance donc dans la lecture de cette oeuvre. Et, bien sur, je ne le regrette pas.

Au départ, je suis surpris par le choix graphique du dessinateur brésilien Lelis. Son style et ses couleurs directes risquent de fort vous surprendre. Mais, petit à petit, vous vous y faites et vous rentrez dans l’histoire. Finalement, ce choix s’avère une bonne idée pour ce genre d’histoire. Les personnages se reconnaissent et vous pouvez suivre tranquille les personnages principaux. J’aime bien les caricatures qu’il a fait de ces personnages.

Le scénario d’Ozanam est assez réussi.
Il y a insufflé un certain rythme, un certain suspense et quelques rebondissements pour tenir en haleine le lecteur. Dès le début, il nous plante en pleines batailles, nous rappelant que nous sommes en pleine guerre de Sécession puis il y fait venir assez tôt certains elfes. Nous allons vite voir qu’ils sont aussi intéressés par un trésor, tout comme le groupe sudiste. D’ailleurs, ils devront s’associer pour voler cet or.
Comme dans un bon roman noir, il va y avoir des trahisons, coups fourrés et forcément, un drame qui se joue avec des morts violentes.
Ozanam réussit donc à faire un récit de guerre avec une approche des peuples féeriques ainsi que le polar avec l’affaire qui tourne mal. Il se permet aussi donner une conclusion pessimiste à ce récit.

Last bullets s’avère donc un bon récit au graphisme surprenant qui est donc une des bonnes lectures de ce mois.

Par BERTHOLD, le 28 mai 2009

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