Le Bruit du Givre

Par peur d’affronter la vie, Samuel Darko laisse partir Alice, la femme qu’il aime. Parce qu’elle lui demande un enfant, il plonge dans l’angoisse, une peur palpable, douloureuse et bruyante. L’auto protection qu’il s’était construite s’effondre et le voilà en proie aux bruits qui l’attaquent lâchement car il ne sait pas encore se défendre. Un beau jour, il décide d’aller regarder la vie en face ! Alors, il entreprend un voyage, et petit à petit, grâce aux rencontres qu’il fait, l’homme reprend confiance et finira par être capable d’imaginer le futur sereinement, de prendre ses responsabilités…. alors il sera lui-même et le bruit disparaîtra !

Par MARIE, le 1 janvier 2001

Notre avis sur Le Bruit du Givre

« Le bruit du givre » ou comment se libérer du poids de la peur en appliquant des règles de vie inspirées des grands sages. Comme certains végétaux que l’on arrose légèrement en hiver, exprès, pour que le froid fige l’eau et fabrique ainsi une couche protectrice de givre, le héros s’est enfermé dans un cocon chaleureux mais isolé du monde. Comme sur les boutons floraux lors du réchauffement de l’atmosphère, le givre fond et il fait alors ce bruit crissant que représente Mattotti sous formes d’oiseaux noirs, inquiétants et hostiles. La protection se fissure et le danger s’infiltre. Alors, le héros fait un travail sur lui extraordinaire.
Le dessin et les couleurs de mattotti sont incomparables.
Son dessin possède un atout supplémentaire à la beauté : il est enveloppant ! Il est chaleureux et enveloppant comme une couverture… osmose parfaite avec le récit !
Cette histoire est très optimiste et rassurante. C’est un récit lent et fort qui amène le lecteur vers un calme vraiment agréable.
Mattotti et Zentner ont fait un excellent travail, à lire et à relire en écoutant « Eclipse » de Pink Floyd et « Y’a une fille qui habite chez moi » de Benabar…. 😉

Par MARIE, le 4 février 2003

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