Le chien d'Urberville
A la suite d’étranges circonstances, on découvre un vieux manuscrit qui date de 80 ans et qui aurait été écrit par le colonel Sebastian Moran. Pour évaluer la valeur marchande du texte original il est fait appelle à Miss temple qui commence donc à le lire.
Moran décrit alors sa collaboration avec le professeur James Moriarty, grand maitre du crime londonien et adversaire renommé de Sherlock Holmes… Ensemble, ils louent leurs services aux plus offrants, tuant, volant ou extorquant tous ceux que leurs clients vont leur désigner…
Par fredgri, le 2 novembre 2017
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Scénariste :
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dessinateur :
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Éditeur :
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Sortie :
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ISBN :
9782253083283
Notre avis sur Le chien d’Urberville
Kim Newman est un auteur anglais qui a été journaliste dans divers magazines. Au début des années 90 il lance sa série de romans Anno Dracula qui a été récompensée à de nombreuses reprises et qui compte à ce jour 5 romans et un recueil de nouvelles. En 2011, il écrit Moriarty qui reprend les deux célèbres adversaires de Sherlock Holmes, Moriarty que Holmes décrit comme le « Napoléon du crime » et Moran, un ancien militaire qui devint très vite un criminel, associés, comme dans l’univers créé par Conan Doyle.
Chaque chapitre (assez court) est raconté du point de vue de Moran, ce qui nous amène quelques ellipses et autres phrases assez directes, voir même parfois le narrateur apostrophe le lecteur lui même !.
Le titre "le chien des d’Urberville" est un hommage à peine voilé au récit "le chien des Baskerville", le plus célèbre texte mettant en scène Holmes.
Dès le début, on comprend parfaitement qu’il est ici question de présenter une version alternative, voir négative du duo Sherlock Holmes/Watson, en présentant des cas ou les deux principaux protagonistes sont engagés non pas pour "faire le bien" mais pour commettre des crimes !
L’idée est cocasse, d’autant que Newman s’efforce de retrouver le "timbre" littéraire du début du XXième siècle.
J’avoue, pour ma part, que cette écriture m’a assez plu, cette façon de laisser Moran s’exprimer, sans fard, glissant régulièrement des phrases quelque peu grossières, ou tout du moins familières, il rend le tout assez vivant. Et c’est très bien, d’autant que les intrigues ne sont pas toujours des plus passionnantes, même si elles restent très efficaces globalement !
Ça n’est pas désagréable, loin de là, mais disons qu’il faut s’accrocher un peu pour apprécier ce qu’il y a derrière. C’est à dire la caractérisation des personnages eux même, cette façon de se confronter l’un à l’autre, de croiser d’autres figures littéraires (comme la rencontre avec Irène Adler, savoureux moment !), tout ce qui fait l’intérêt de ce livre à l’écriture légère et très agréable !
Car, en effet, on passe néanmoins un excellent moment en plongeant dans ces pages. C’est prenant, avec ce qu’il faut d’humour pincé, de rythme et de très bonnes surprises !
Sans être le livre de la rentrée, je ne saurais assez vous conseiller de vous laisser séduire à votre tour par cet hommage décalé et irrévérencieux !
Par FredGri, le 2 novembre 2017
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