Le cocon
Le Cocon contrairement à ce qu’on pourrait croire , n’est pas une histoire complète, mais bien un recueil de divers petits récits, 6 tranches de vies. Comme souvent, le recueil a pris le titre de la 1ere histoire. Celle d’une jeune fille, Shiori qui n’a plus le désir ni l’envie de sortir de chez elle. Shiori, petite chenille blottie dans son cocon douillet à l’abri du monde qu’une inconnue, un jour va réveiller …
Mais d’autres histoires nous attendent, avec d’autres personnage en quête de sens… et d’amour. « Les amoureux du ciel » qui craignent de se brûler les ailes au contact de l’amour, « la robe » brodée de larmes, « Transparente comme l’eau » où les déboires d’une jeune fille mannequins de mains, « La Battante » qui raconte le combat (ordinaire ?) d’une jeune fille d’aujourd’hui pour s’affirmer, tandis que Kaze Zôshi nous transporte en plein Japon médiéval sur les pas d’une princesses aux rêves impossibles …
Par Lucania, le 1 janvier 2001
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Scénariste :
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dessinateur :
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Éditeur :
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Collection s :
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Sortie :
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ISBN :
2847895973
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Notre avis sur Le cocon
Après un Bx que j’avais à vrai dire trouvé assez décevant, revoici Mari Okazaki et son univers si personnel . Les inconditionnels du « déclic amoureux » devraient être séduits par cet opus .
On y retrouve la même candeur et la même spontanéité , la même fraîcheur … Tout dans ce volume évoque l’amour, à commencer par sa couverture , d’un rose digne des plus belles histoires d’amour .
Légèreté apparente…
Pourtant ce serait aller un peu vite en besogne que réduire ces historiettes a de simples récits à l’eau de rose . Tout n’est pas toujours justement tout rose dans le monde de Mari Okazaki, il suffit de lire « la robe » ou « Kaze Zôshi » pour se rendre compte que la douleur est toujours tapie dans l’ombre du bonheur, là quelque part …
Femmes en devenir …
Les personnages ne sont jamais niais , bien au contraire . Le trait est fin , et un rien d’enfance transparaît dans les visages ingénus des héroïnes de Mari Okazaki . De grands yeux expressifs qui mangent un visage presque dépourvu de nez …Des bouches à la fois enfantines et sensuelles … Ce sont les visages de femmes en devenir …
Poésie..
On ne peut nier la poésie qui se dégage de ce petit recueil sans prétention . Poésie de la simplicité essentiellement : le trait est souvent simplifié et les trames dont l’usage est équilibré, ne surchargent pas inutilement l’ensemble. Peut être peut –on distinguer la dernière histoire dont le dessin semble plus pur , plus classique . Presque plus mur . On ne se situe plus ici dans un monde connu, mais dans une légende d’autrefois … Et pourtant, paradoxalement, le style est plus naturel , plus réaliste sans perdre pour autant en émotion …
Pour conclure, voilà un volume assez plaisant à lire, et ce d’autant plus Mari Okazaki semble, au travers de ces instants de vies, évoluer de concert avec ses personnages .
Par Lucania, le 24 janvier 2005
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