Le constat

A trente ans, Vincent a tenté le coup de sa vie.. Mais tout n’a pas fonctionné exactement comme il l’avait imaginé.
A une station d’essence, alors qu’il n’a pas d’argent pour payer le plein il se retrouve en bien mauvaise posture, si ce n’est sans l’intervention d’Abel qui n’ayant pas pu prendre son train se retrouvait passant par la…  Ce dernier paye le plein et du coup s’invite dans la voiture.
Le chemin des deux hommes est à présent lié, d’autant plus que des malfrats armés attendent Vincent chez lui… Une course poursuite s’engage menant Vincent et Abel sur la route, un bien bel endroit pour partager leurs vies avec Rose une charmante auto-stopeuse.

Par aub, le 2 juillet 2014

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Notre avis sur Le constat

Aujourd’hui quand tu te lances dans un album d’Etienne Davodeau tu sais que tu ne vas pas en sortir indemne. Alors quand j’ai vu la parution du "Constat" chez Dargaud, je me suis dit que j’allais une nouvelle fois être boulversé. Bien m’en a pris car en effet j’ai été happé par l’histoire.
Mais le plus marrant c’est que "Le Constat" a été édité en 1996 et donc fait partie des toutes premières Bandes Dessinées d’Etienne Davodeau et que déjà dès ses débuts cet auteur maitrisait sa narration et son dessin.

Une fois de plus, Etienne Davodeau nous offre une tranche de vie, avec un album centré sur l’humain comme il sait si bien en écrire. Ses personnages sont plein de profondeur, plein de vie, d’envies, de rêves et de problèmes. Se sont juste des vrais gens, comme vous et moi, mais qui un jour deviennent des héros le temps de quelques pages d’un album de Davodeau.
Le Constat est un road-movie qui met en scène des personnes que tout oppose, reliés par le miracle des belles rencontres. On peut penser qu’il vont se repousser, alors que bien au contraire ils sont en fait attirés l’uns vers l’autre comme de vrais aimants… Agrémenté de dialogues profonds les trois personnages partagent leur chemin ensemble et avec le lecteur.

En tout cas, Le Constat est un pur, un dur, un très bon Davodeau.
Une réédition à ne pas manquer si vous n’avez pas la première édition, et une découverte à se ré-offrir car le format de l’album à changé passant du grand format en 1996 au format moyen que l’on connait actuellement.

Par AUB, le 2 juillet 2014

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