Le couvent infernal

Cette histoire nous entraîne en 1951, au "couvent reclus de l’ordre des carmélites de Leon" ! On vient d’y découvrir une étrange porte scellée derrière un meuble. Malgré les recherches, rien n’indique clairement de quoi il s’agit… On la mentionne juste dans le Nécronomicon qui indique qu’il pourrait s’agir d’une porte menant vers l’enfer. Cédant à la curiosité un groupe de nonnes dépravées ouvre la dite porte, permettant à Belzébuth d’entrer. Ce dernier profite alors de l’occasion pour déflorer toutes celles qui se présentent… Le Vatican finit par s’alarmer…

Par fredgri, le 9 novembre 2015

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Notre avis sur Le couvent infernal

Initialement publié dès 1987 dans Kiss Comics, en Espagne, "El convento infernal" de Barreiro et Noé est l’un des premiers travaux de l’artiste et déjà son style étonne par sa force et sa précision. Une couleur directe très vive et dynamique au service d’un scénario particulièrement bien ficelé qui, certes, décrit des scènes de débauches, mais n’oublie jamais vraiment le fond et sa mise en scène !

Alors c’est vrai que les auteurs, dès les premières pages, balancent ces nonnes dans des scènes des plus explicites, toutefois, je trouve aussi que, mise à part la toute dernière partie qui est plutôt expédiée, le scénario prend son temps pour bien installer le cadre et les situations. Barreiro a peut-être tendance à vider ses personnages de toutes forme de caractérisation, préférant les cantonner à leur rôle dans le récit. Malgré tout, cet album reste très prenant, avec des rebondissements assez bien vus. On aurait peut-être pu avoir quelque chose de plus approfondit, c’est vrai, mais cela reste un album adulte très sympathique, qui remplit parfaitement son rôle, avec son lot de belles héroïnes, de scènes bien chaudes !

Toutefois, dans l’ensemble des albums de Noé que j’ai lu, celui là reste le plus tendus, le moins léger !
Très conseillé, donc !

Par FredGri, le 9 novembre 2015

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