Le croiseur fantôme

1951. Sur la côte est des Etats Unis. Le père Mils reçoit Mme Woolton pour la préparation de la grande tombola qui aura lieu bientôt. Mais il a une visite impromptue. Un certain Conrad Meyer vient le rencontrer pour qu’il l’aide à découvrir la maladie dont souffre son fils. Le père Mils ne comprend pas sa demande puisqu’il n’est pas docteur. L’homme lui demande de venir chez lui pour voir ce qu’il en est. Mils a une grosse surprise en voyant le jeune homme : il est défiguré, il semble avoir été brulé. Et de plus, alors qu’il est dans son lit, le malade disparait, pour réapparaitre un moment plus tard au même endroit. Le prêtre en est stupéfait. Il accepte d’aider Mr Meyer à y voir plus clair dans ce phénomène. Mils va vite découvrir que le fils de Conrad Meyer n’est pas le seul dans ce cas. Mais, il faut qu’il se méfie aussi. Des hommes sont sur ses traces et les malades que le prêtre veut rencontrer dans divers hôpitaux disparaissent : ils sont enlevés.
Le père Mils va quand même poursuivre son enquête…

 

Par berthold, le 31 août 2012

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Notre avis sur Le croiseur fantôme

Devig, l’auteur de ce titre Le croiseur fantôme, s’est fait connaitre avec les aventures de Scott Leblanc, sur un scénario de Geluck. Ici, il assume, outre le poste de dessinateur, celui de scénariste.

Je dois bien avouer que j’ai été agréablement surpris par ce récit. Il m’a fait penser à ces histoires à la E.P.Jacobs dans les années 50. C’est un vrai hommage à la ligne claire d’ailleurs.

Devig s’inspire de faits réels pour son récit, comme on peut le constater à la lecture de ce titre, il nous renvoie à un événement qui a vu le jour en 1943. Et si je vous dis de quoi il s’agit, le récit perdra un peu de son charme, même si on a des doutes.
L’intrigue est bien construite. Le suspense tient la route. Un des passages m’a un peu fait penser à Shutter Island, pour son atmosphère et son ambiance.
L’auteur a su aussi créer un personnage assez intéressant avec ce père Mils. Cela m’étonnes que l’éditeur n’a pas songé à en faire une série récurrente. A moins que…
Il met aussi en scène certains personnages historiques comme ce Nikola Tesla et une de ces "inventions".

Le dessin est fort agréable, très ligne claire et sacrément efficace. Le tout étant magnifiquement emballé et servi par les couleurs de Camille Paganotto. Elle fait là un sacré travail avec des choix d’ombres, de tons et de teintes qui savent vous placer dans l’ambiance de ce récit.

Je vous invite à vous embarquer aussi sur ce Croiseur fantôme et de découvrir quel est la source de cet étrange mal qui touche ces personnes.

 

Par BERTHOLD, le 31 août 2012

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