Le dernier cosmonaute
Depuis qu’il est petit Larry ne pense qu’aux étoiles, à d’hypothétiques voyages en fusée, entre les planètes. C’est un doux rêveur, un peu gauche. Un soir en rentrant du boulot, il voit Alice dans un lavomatic, qui attend, il se décide à l’approcher, à lui adresser timidement la parole. Il l’aime et c’est réciproque, ce soir c’est le moment ou jamais de s’avouer ses sentiments… Mais Larry ne sait pas très bien comment on s’y prend ensuite, il ne veut pas laisser ses rêves d’espace derrière lui, c’est peut-être encore un peu tôt… Il y a un premier baiser, un puis deux rencards, ils apprennent à se connaître, à aller plus loin… Puis Alice tombe enceinte…
Par fredgri, le 16 janvier 2024
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Scénariste :
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dessinateur :
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Coloriste :
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Éditeur :
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Sortie :
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ISBN :
9782848410746
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Notre avis sur Le dernier cosmonaute
Aurélien Maury est un auteur plutôt discret, il a assez peu d’albums à son actif, majoritairement chez Tanibis, mais progressivement, il a construit une œuvre qui interpelle par sa personnalité graphique, ce style en ligne claire, très beau, épuré et magnifiquement mis en valeur par un choix de couleurs très judicieux.
Une première fois édité en 2011, Le Dernier Cosmonaute est son premier album (il sera suivi en 2017 par Egg, avec Gilbert Pinos au scénario, en 2017, par Achevé d’Imprimé, scénarisé par Everett Lampron et plus récemment, en 2023 Au cœur du naufrage, avec Felix Elvis et Lucie Lemoine, chez Milan) et on se rend vite compte qu’il opte pour une approche assez intimiste. Larry est un jeune homme lunaire qui découvre l’amour sans bien trop savoir comment se débrouiller avec cette nouvelle histoire et ses rêves d’étoiles.
Assez justement, Aurélien Maury brosse le portrait touchant d’une prise de conscience et d’une transition vers un âge adulte plus responsable. On est ému par le côté gauche de Larry, par cette façon de trouver refuge dans son imaginaire, mais aussi par l’acharnement tendre et résolu d’Alice qui ne veut pas lâcher prise avec l’homme qu’elle aime, même si parfois on sent bien que ça l’épuise… Il y a de l’humour, de l’absurde, de l’onirisme… On s’attache à ce couple qui se construit devant nous, parfaitement mis en scène, avec sobriété par un auteur qui mériterait d’être davantage mis en avant.
D’autant que les planches sont vraiment très belles. Avec ce qu’il faut d’expressivité, de dynamisme, de cadrages très précis… On en voudrait davantage.
Un album, aujourd’hui réédité, légèrement remanié, qui nous offre un excellent moment de lecture.
Très vivement recommandé.
Par FredGri, le 16 janvier 2024
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