Le diable du gouffre de Padirac
Saint-Martin parcourait les causses avec sa mule à la recherche d’âmes à sauver. Mephisto (le diable) et ses sbires se présentèrent à lui portant sur l’épaule un sac plein d’âmes que lui-même venait de rassembler pour les emporter en enfer. Le diable lui lança un défi : par ses pouvoirs, il fit s’ouvrir la terre dans un grand fracas en un gouffre béant et promit à Saint-Martin que si sa mule réussissait à franchir le gouffre, les âmes promises à l’enfer rejoindraient celles déjà recueillies par le saint homme. "Y’en a" qui peuvent remercier la mule de monsieur : si la légende dit qu’on peut encore voir les traces laissées par l’animal après son fantastique bond, c’est bien qu’il a réussi !
Par sylvestre, le 1 janvier 2001
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Scénariste :
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dessinateur :
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Coloriste :
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Éditeur :
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Sortie :
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ISBN :
295189161X
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Notre avis sur Le diable du gouffre de Padirac
La bande dessinée servant les intérêts locaux en promouvant son patrimoine n’est plus anecdotique, et c’est dans toutes les régions de France que l’on peut trouver, souvent éditées par de petites maisons d’édition, ce genre de BD. Elles traitent des personnages importants de telle ou telle région, de l’histoire de telle ville ou de tel monument pendant telle ou telle période. Ou encore, comme c’est ici le cas, sur une légende se rattachant à un site touristique.
Voici donc la légende qui explique paraboliquement la création du gouffre de Padirac, dans le département du Lot. Une explication à faire s’évanouir les géologues, vous en conviendrez, mais bon… on ne lit pas toujours des BD pour apprendre la (parfois barbante) vérité quand on peut se faire expliquer les choses plus folkloriquement !!!
Réalisée et éditée en 2004 par Joël Polomski dont ce n’est pas le premier titre du genre, cette BD aux couleurs très vives est composée des planches racontant cette légende auxquelles succède un cahier supplémentaire d’informations sur cette curiosité naturelle d’un diamètre affichant quand même fièrement plus de 32 mètres pour environ 80m de profondeur. Sans compter les galeries souterraines quelques dizaines de mètres encore plus bas que l’on peut parcourir en barque et à pied.
Pas la BD de l’année, bien sûr, mais assurément un joli petit souvenir pour petits et grands d’une visite intéressante !
Par Sylvestre, le 10 juin 2006
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