Le Diffamé

1446. La Guerre de Cent ans tourne en faveur du roi de France.
Le jeune Audouin V s’est rendu aux funérailles de son oncle et parrain, Audouin IV Journard. Le jeune homme va hériter du domaine, du château et d’un titre, mais aussi d’un prénom à l’histoire sinistre. Audouin IV s’était révolté contre le roi de France, Charles VII. Le souverain lui avait infligé une sévère punition : la diffamation. Le seigneur pouvait garder son domaine et son château, mais les armes et – surtout – son blason lui étaient retirés.

Le jeune Audouin apprend aussi que la mort de son oncle n’était pas naturelle : il a été empoisonné. Il découvre également que d’anciens compagnons d’armes de celui-ci ont aussi été assassinés. Il va mener l’enquête à sa manière pour découvrir la vérité et qui est cet assassin. Mais avant, il va falloir relever son nom sur les champs de batailles et retrouver son honneur…

Par berthold, le 8 septembre 2024

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Notre avis sur Le Diffamé

Le Diffamé est, à l’origine, un roman de Thierry Joumard des Achards. C’est ce dernier qui a proposé un jour, lors d’une rencontre, à Bruno Fermier d’adapter son livre en bande dessinée.

Le scénariste a accepté ce challenge et en a sorti une belle version. Ce récit nous plonge au cœur de la Guerre de Cent ans, où Français et Anglais s’affrontent, mais qui est aussi une époque de conflits entre seigneurs français. Nous verrons que différents rois français se succèdent durant cette période. Mais c’est surtout l’histoire de Audouin V Joumard que nous suivons sur les années où il mène son enquête sur la mort de son oncle et de ses compagnons, tout en participant à différentes batailles sur le sol de France contre les Anglais. Le jeune homme va se faire un nom, un réputation et se faire des amis, comme avec le chevalier Aymeric dont il a sauvé la vie lors d’un combat.

Le récit de Bruno Fermier est passionnant. Il nous offre une belle saga historique tout en nous faisant comprendre les enjeux politiques de cette période. Le côté « policier » de l’intrigue fonctionne bien aussi.

Olivier Pâques, qui a travaillé avec Jacques Martin sur la série Lois, entre autres, s’occupe de la partie dessin et couleurs sur cette bd. Ma foi, le choix du trait et de la couleur directe fonctionne plutôt bien. C’est assez aéré pour donner une bonne lecture de cette œuvre. Là aussi, la mise en lumière fonctionne vraiment bien. Il nous donne à voir quelques belles séquences de chevalerie, mais aussi une belle reconstitution d’époque.

Le Diffamé est une bonne lecture que je vous invite à découvrir. Un polar historique assez subtil et passionnant, qui montre vraiment ce qu’était cette Guerre de Cent ans. Et si cette bande dessinée vous a plu, vous pouvez aussi vous plonger dans la lecture du roman de Thierry Joumard des Achards.

Par BERTHOLD, le 8 septembre 2024

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