Le loup-garou de Solvang

 
El Glad et Madame Belle sont arrivés ce jour-là à Solvang, Californie, où le maire les a reçus, leur présentant la dramatique situation qui régnait dans sa ville : un loup-garou qui rôdait en effet dans les bois alentours et qui créait un vif sentiment de panique parmi les citoyens !

Solvang, cité bâtie au début du XXème siècle par des "settlers" danois qui avaient fui leur pays pour échapper aux loups-garous qui les y embêtaient, se voyait rattrapée outre-Atlantique par ce fléau avec lequel ils pensaient en avoir fini !!! La situation était donc grave en plus d’être terriblement effrayante !

Pourtant, quand le maire a compris que El Glad et Madame Belle n’étaient pas des journalistes mais des super héros, il les a mis à la porte !!! En plus d’être carrément vexés, les deux intéressés ont flairé dans cette histoire le coup de pub foireux monté de toutes pièces par le maire pour attirer les touristes à Solvang… Mais encore fallait-il le prouver…
 

Par sylvestre, le 18 mars 2011

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Notre avis sur Le loup-garou de Solvang

 
Quand El Glad et Madame Belle se disputent d’entrée de jeu, c’est déjà quelque part la garantie d’une folle histoire pleine d’humour et de bons mots. Alors quand en plus ils débarquent dans un village de l’Amérique profonde perturbé par un phénomène mystérieux autant qu’effrayant, on peut s’attendre à une aventure originale en diable ! (ou en loup-garou, me direz-vous…)

Et c’est le cas dans cet album. Après une séquence d’ouverture empruntant aux ambiances du dessin de couverture et nous faisant nous interroger sur l’époque à laquelle les choses auxquelles on assiste se passent, le contraste est vite posé par la troisième planche qui se donne des airs de générique moderne et dynamique ouvrant sur une fiction contemporaine pas banale !

Entre passé et présent, entre mythe et réalité, et entre humour burlesque et gravité dramatique, Le loup-garou de Solvang paraît aux éditions Les humanoïdes associés et se fait un représentant de plus de ces BD "fusion" que Fabrice Giger, le directeur de la maison d’édition, se fait fort de proposer.

Un dessin brut de décoffrage et des couleurs franches achèvent de donner son style à cette bande dessinée que les amateurs d’albums à cheval entre classicisme et décalages disputeront aux fans des catcheurs de papier qui, masqués, continuent sur leur lancée à gagner de la place dans nos bibliothèques.
 

Par Sylvestre, le 14 mars 2011

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