Le Monopole
Paul Bernodet est le propriétaire du clos du pré pentu, un domaine viticole trés réputé et très apprécié en bourgogne. Un jour, assis sur un banc, Paul prend une énorme décision, il va vendre ses terres et ses biens.
Une journaliste spécialisée, Géraldine Leroy-Barreyre, le rencontre au sujet de cette décision. Paul passe un marché avec elle, il lui révèle les raisons de ce choix et en contre-partie, elle doit mener une enquête pour lui, qui concerne une histoire datant d’une trentaine d’année.
Par berthold, le 23 mai 2016
-
Scénariste :
-
dessinateur :
-
Coloriste :
-
Éditeur :
-
-
Sortie :
-
ISBN :
9782344010365
Publicité
Notre avis sur Le Monopole
Après les deux tomes de Bodegas, Corbeyran retrouve son complice, Francisco Ruizgé, pour nous raconter cette histoire.
Avec Clos de Bourgogne, le scénariste nous entraine dans une enquête qui explore la décision d’un homme de se débarasser de son domaine.
Jusqu’au bout, en suivant le travail de la journaliste, nous suivons l’histoire de Bernodet, mais surtout de deux autres personnages, liés à son passé. Un drame a fait éclater cette amitié. Et les raisons de ce drame ne nous serons délivrées qu’à la fin, tout comme nous est expliqué le choix de Bernodet.
En fait, je m’attendais à une visite d’un domaine en Bourgogne, mais au final, nous avons droit à un récit "policier" avec un bon suspense, tout en découvrant un univers particulier. Corbeyran crée une excellente collection autour du vin. Et comme avec les autres titres, on n’est pas déçu, même si parfois, l’histoire peut sembler classique.
Pour Clos de Bourgogne, c’est cette belle couverture qui m’a donné envie de lire cet album, le plaisir de retrouver l’agréable trait de Ruizgé.
Après Bodegas, où il redonnait vie à la région du Rioja, l’artiste nous offre une belle visite du domaine bourguignon. Encore une fois, son talent ressort de ces belles planches. Il donne du rythme à cette histoire, avec de magnifiques paysages et de beaux personnages.
Cet album nous offre une bonne histoire qui nous tient en haleine de bout en bout. Mais l’autre force de ce récit, c’est aussi une belle hisotire de la vie qui donne envie d’en profiter pleinement, tout en dégustant un bon vin !
Par BERTHOLD, le 23 mai 2016
Publicité