Le mont du sud

Parce qu’il n’arrive pas bien à trouver sa place dans un monde où l’argent est roi et où écraser les autres semblent être l’ambition suprême, le jeune Zhiqiang démissionne et va trouver de la ressource dans un concours photo auquel il va participer.

Le thème du concours est "Le paradis sur Terre". Zhiqiang sait dès lors où puiser l’inspiration : il va pour cela retourner dans la région où il a grandi, la région du Mont du Sud, en espérant bien par la même occasion retrouver Siyi, sa copine d’enfance qu’il avait dû quitter brutalement des années auparavant…

Par sylvestre, le 1 janvier 2001

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Notre avis sur Le mont du sud

Le Mont du Sud est pour moi un véritable coup de cœur, même si cette BD est très "shojo" et même si l’histoire en elle-même n’est pas un exemple de prouesse scénaristique.

Ce qui y est séduisant, c’est la fraîcheur du dessin, le découpage parfois original et les couleurs très lumineuses, entre aquarelle et couleurs informatiques  : lorsqu’on est habitué à lire de la BD asiatique en noir et blanc, en lire une en couleurs donne une toute autre dimension à ce qu’on regarde. Parfois, dans la succession des vignettes, il est vrai qu’on passe d’un style graphique – moderne – à un autre (un peu comme dans Chevaliers Dragons du coréen Dohae), mais ces transitions sont là très naturelles et toujours logiques, toujours en phase avec les situations décrites. Enfin, de très grands visuels, parfois en pleines pages, apportent comme des bouffées d’air pur et d’émotions ; à l’image de celles que vit le héros dans sa quête.

Le Mont du Sud est signé Pocket Chocolate. C’est le pseudo qu’a choisi l’auteur Yijian Gong. C’est une BD cartonnée grand format, c’est donc le support idéal pour admirer au mieux ces planches de toute beauté ; support qui invite en outre à donner à cette BD une place de choix dans votre bibliothèque, pas forcément à côtés des mangas, manhwas ou manhuas classiques, noirs et blancs, souples, et… tout petits !

Si Le Mont du Sud est une BD idéale pour un jeune public féminin, j’ai trouvé qu’elle pouvait s’imposer aussi comme une porte d’entrée magique vers la BD chinoise et vers toutes les découvertes qu’il doit y avoir à faire dans ce monde artistique encore peu connu des lecteurs européens.

Par Sylvestre, le 2 mars 2007

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