Le mystère Henri Pick

Crozon. Octobre 1992.
Gourvec s’occupe de la bibliothèque municipale. Il parle à son assistante, Magali, de son idée d’installer un coin où les gens pourraient déposer leurs manuscrits refusés par les maisons d’édition. Ainsi, cela donnerait une chance à ces histoires d’être lues.

Paris, juin 2014.
Delphine Despero travaille pour la maison d’édition Grasset. Elle a découvert le manuscrit d’un certain Frédéric Koskas qu’elle a beaucoup aimé. Lorsque ce dernier vient la voir pour en parler, quelque chose nait en eux. C’est le début d’une histoire d’amour.
Malheureusement, le roman de Koskas fait un bide en librairie, malgré de bonnes critiques. Ils décident d’aller en Breagne, à Crozon, chez les parents de Delphine. C’est là qu’en faisant un tour à la bibliothèque municipale, ils vont visiter le coin des manuscrits refusés. Delphine tombe sur celui d’un certain Henri Pick : Les dernières heures d’une histoire d’amour. La jeune femme va vite être sous le charme de ce récit et pense qu’il ferait un best-seller. Mais, avant cela, il faut découvrir qui est ce Henri Pick…

Par berthold, le 17 novembre 2024

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Notre avis sur Le mystère Henri Pick

Le mystère Henri Pick est un roman de David Foenkinos, qui a connu un joli petit succès. Il a été adapté au cinéma en 2018 par Remi Bezançon, avec Camille Cottin et Fabrice Luchini. La maison d’édition La Boite à Bulles en propose l’adaptation en bande dessinée.

C’est l’auteur malouin Pascal Bresson, auteur de La rafle d’Izieu, de Disparus, de Saint-Malo en BD, qui se charge de l’écriture du scénario, exercice dans lequel il s’en sort très bien. Avec Le mystère Henri Pick, Bresson réalise un nouvel exploit : adapter avec brio ce livre, tout en donnant une nouvelle vision de cette histoire. De plus, il garde et maintient le mystère jusqu’au bout.

C’est une vraie réussite. L’auteur a su éviter les scènes trop, inutiles. Il s’est approprié d’une belle façon cette œuvre, en ne se contentant pas de recopier l’histoire. C’est surtout un travail d’écriture, de mise en forme, de réécriture, voire de réinterprétation. Pascal Bresson excelle dans cet exercice.

De plus, c’est aussi une belle analyse du travail du romancier au niveau de son manuscrit et des refus du monde de l’édition. Vraiment, ce livre présente différents niveaux de lecture.

Le scénariste se fait accompagner par l’artiste italienne Ilaria Tebaldini pour la partie graphique. Le travail de cette dernière est superbe. Son trait est fin, clair, efficace et servi par une belle mise en couleurs. Elle a su mettre de belles images, parfois empreintes de romantisme, sur ce récit pour nous donner une nouvelle vision de l’œuvre de David Foenkinos.

L’adaptation en bande dessinée du roman de Foenkinos, Le mystère Henri Pick, est une excellente surprise que je vous recommande. J’ai eu un vrai coup de cœur pour cet ouvrage !

Par BERTHOLD, le 17 novembre 2024

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