Le Petit Sammy éternue
Du 24 Juillet 1904 au 9 Décembre 1906, dans le New York Herald, Winsor McCay animé ce singulier strip qui fonctionnait sur une idée assez simple. Au fil des cases on voit Sammy qui sent venir progressivement un éternuement qui finit immanquablement par retentir à l’avant dernière case, bousculant tout ce qui se trouve devant lui, la dernière case consistant principalement à montrer le gamin se faire botter les fesses ou punir d’une autre manière !
Pour ce volume, Nous retrouvons donc, en plus d’un hommage au maître, une petite sélection de ces strips qui couvre les années 1904 et 1905 !
Par fredgri, le 6 février 2019
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Scénariste :
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dessinateur :
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Coloriste :
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Éditeur :
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Sortie :
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ISBN :
9782756014104
Notre avis sur Le Petit Sammy éternue
Alors oui, on connait Winsor McCay surtout pour Little Nemo, mais il illustra aussi plusieurs autres strips à partir de 1904, et "Little Sammy Sneeze" est l’une de ses premières véritables créations, il y posait les bases de cette récurrence qu’on retrouva dans "Hungry Henrietta", par exemple, ou encore "Rarebit Fiend" ! Une idée assez simple, déclinée à l’envie, ensuite !
Bon, c’est un peu dommage qu’on n’ai, pour ce prix, qu’une partie de ces strips (Delcourt préférant se concentrer sur les strips en couleur, quitte à zapper ceux en noir et blanc qui suivront…), même si c’est toujours un véritable régal de se replonger dans ces gags en une page !
Mais McCay, en France, surtout chez cet éditeur, reste une valeur qui ne s’adresse qu’à un lectorat qui a les moyens (n’oublions pas les deux volumes de Little Nemo à 120€ et quelques chaque !!!), c’est malheureux, mais c’est la triste réalité. Espérons juste qu’il y aura un jour un éditeur qui saura réhabiliter ce patrimoine incroyablement riche avec une édition accessible et de qualité !
Toujours est-il que plus de 110 ans après, ces strips gardent leur charme, n’ayant qu’assez peu vieilli, je trouve (si ce n’est les vêtements et quelques us et coutumes propre à l’époque). Il n’y a certes pas la flamboyance de Little Nemo, ni même la richesse d’invention de Rarebit Fiend, mais toute la finesse et l’inventivité de McCay s’y retrouvent. C’est un vrai délice de se laisser porter par ces planches qui peuvent en effet, se répéter, mais qui se savourent petit à petit, tranquillement !
Ainsi, si vous avez l’occasion de récupérer ce volume, profitez en bien !
Du McCay, ça ne se boude pas !
Par FredGri, le 6 février 2019
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