Le policier qui rit

Stockholm,  novembre1967.
Un soir.
Un homme interpelle une patrouille de police. Il s’est passé quelque chose d’affreux dans le bus de la ligne 47. Les policiers se rendent sur place et découvrent un massacre : huit personnes ont été sauvagement assassinées. Une seule est encore vivante, mais est dans le coma. Parmi les victimes, se trouve un policier : un nommé Äke Stentström. 
Ce même soir, le commissaire Martin Beck est sorti de son lit pour se rendre sur place.
Avec son équipe, il va devoir prendre l’affaire en main et découvrir qui a pu faire cela et surtout pourquoi…

 

Par berthold, le 7 octobre 2011

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Notre avis sur Le policier qui rit

Du polar suédois, je ne connais que l’inspecteur Wallander crée par Henning Mankell. Je ne savais même pas qu’il y avait eu un autre flic aussi célèbre venu du nord.
Martin Beck est un commissaire de police crée dans les années 1960 par Per Wahlöö (1926-1975) et par Maj Sjöwall (née en 1935). Ce héros a connu une dizaine de romans. Le policier qui rit est le quatrième tome de la série.

C’est bien que le scénariste de Fog, H.M.S., Special Branch entre autres, Roger Seiter, se soit attaqué à cette adaptation. Il permet à certains lecteurs de découvrir ces romans, ces personnages et sûrement, d’avoir envie de lire d’autres enquêtes de Martin Beck.
Cette adaptation est réussie.
Roger Seiter passe l’examen de l’adaptation d’un roman en BD avec brio. Il arrive à garder l’essentiel du livre, à nous présenter les personnages, à donner vie à ce petit monde sans que cela ne soit barbant. A première vue, lorsque vous feuilletez ce livre, vous vous dites qu’il y a quand même du texte. Mais cela ne gênera en rien votre lecture. Au contraire : c’est un réel plaisir que de se plonger dans cette enquête.
Seiter nous fait suivre l’enquête tout en ne gardant la chute pour le final. Et le suspense est donc tenu. Il nous présente les divers personnages, leurs familles, leurs histoires et le lecteur s’attache à tous ce petit monde et n’a qu’un souhait à la fin : prolonger cette rencontre et les retrouver dans de nouvelles adaptations.

Au vu de la couverture, vous devez vous demander si le dessin de Martin Viot sera à la hauteur du récit. Alors, je vous rassure de suite : vous n’avez rien à craindre. le style de Viot est parfaitement adapté à l’ambiance, au ton du récit. Il nous fait revivre le Stockholm de la fin des années 1970 comme si nous y étions. Ses personnages ont quelque chose : ils ont des gueules et ont chacun leur personnalité. Il y a de très bonnes idées dans la mise en scène, dans la mise en page et la couleur est adéquate à l’histoire.

Cette adaptation est une vrai surprise, un réel plaisir de lecture, une découverte et un excellent récit policier. Roger Seiter se montre inventif avec ce récit et nous fait partager sa passion pour cette séries de polars suédois. Martin Viot montre son talent et est une valeur à suivre dans le futur.
Je vous invite à mener l’enquête avec Martin Beck au sujet de ce policier qui rit. Vous ne le regretterez pas.

 

Par BERTHOLD, le 7 octobre 2011

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