Le printemps de Sakura

Sakura a 8 ans et vit à Tokyo avec son père, Français. Sa mère, Japonaise, est décédée dans un accident voici plusieurs années. Sakura essaye de vivre comme toutes les petites filles, mais elle est souvent triste car sa mère lui manque.

Un jour, son père lui annonce qu’il doit partir plusieurs semaines pour une mission en Inde et qu’il va la confier, pendant ce temps, à sa mamie japonaise. Sakura la connait à peine car elle ne l’a pas vue depuis plusieurs années. Elle préférerait aller chez ses grands-parents en France, comme pendant les vacances d’été. Mais son père ne lui laisse pas le choix, estimant qu’il faut renouer avec sa grand-mère, qui vit dans un joli port de pêche. Pour une enfant qui a l’habitude de l’intensité de la ville, c’est un changement important. Sa grand-mère vit au rythme de la nature et sait prendre le temps. Cette expérience va transformer la petite fille et lui ouvrir la voie de la résilience.

Par legoffe, le 24 août 2022

Publicité

Notre avis sur Le printemps de Sakura

La couverture, les images, attirent immédiatement. Elles dégagent déjà un sentiment de paix et de douceur. Un sentiment qui ne nous quittera plus au fil de la lecture de ce très bel album tous publics.

L’histoire, pourtant, commence par un drame, d’ailleurs traité différemment d’un point de vue graphique, avec des pages en noir et blanc. Mais la couleur revient vite, comme la vie qui doit continuer de couler dans les veines de ceux qui restent.

Ainsi, le livre nous parle de la mort et, surtout, du deuil. Comment se construire quand on a perdu sa maman ou, plus généralement, un proche ? Des questions abordées avec une immense délicatesse, sans avoir besoin de beaucoup en dire, simplement en restant aux côtés des personnages.

Le quotidien de la grand-mère de Sakura n’a rien d’extravagant ou d’inattendu, au contraire. Et, pourtant, cette vie simple nous happe. Le lecteur bénéficie de la générosité de la vieille dame autant que la petite fille. Tout n’est question, dans le village, que de gentillesse de la part des habitants. La mamie et l’enfant apprennent à se connaître dans une douceur communicative qui rappelle que le sens de la vie n’est souvent à chercher que dans la bonté de ses proches ou dans la nature qui nous entoure.

Pour ce chemin de résilience, Marie Jaffredo a merveilleusement dessiné son jardin japonais, qui apportera, sans nul doute, de la sérénité à tous ceux qui liront cette belle bande dessinée.

Par Legoffe, le 24 août 2022

Publicité