Le rêve assassiné

 
Martin Luther King Jr est né le 15 janvier 1929 à Atlanta en Géorgie. Comme dans d’autres états du sud, la ségrégation était très forte et s’il fut relativement préservé du racisme pendant toute son enfance, Martin Luther King Jr a vite compris que les noirs n’étaient pas traités à égalité avec les blancs.

C’était pour lui insupportable et, après de brillantes études, Martin Luther King Jr a décidé de se consacrer pleinement à la lutte contre cet apartheid. D’articles publiés en manifestations et de meetings en séjours en prison, jamais Martin Luther King Jr n’a cessé de militer, touchant chaque jour de plus en plus de monde.

C’est le 28 août 1963 que Martin Luther King Jr a prononcé le discours historique dont quelques mots sont restés célèbres. C’est moins d’un an après, le 4 avril 1968, qu’il s’est fait assassiner…
 

Par sylvestre, le 12 avril 2018

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Notre avis sur Le rêve assassiné

 
Après avoir vu coïncider, en 2014, la première édition de cette bande dessinée avec l’anniversaire de la remise de son Prix Nobel de la Paix à Martin Luther King Jr, les éditions 21g nous proposent une réédition de ce titre marquant cette fois le cinquantième anniversaire de son assassinat.

Fort bien dessinée et très claire dans son exposé des moments importants de la vie de Martin Luther King Jr, cette BD remet les choses dans leur contexte et "relie" pour nous l’histoire de "MLK" à différentes affaires faisant écho à son courageux combat comme celle de Rosa Parks, par exemple, ou comme celle d’Emmet Till… Dans un autre registre, notons que le récit souligne l’influence qu’a eue Gandhi sur Luther King puis celle qu’a eue Luther King sur JFK ou sur son successeur Johnson…

La lecture de cette BD historique et documentaire n’est ni compliquée ni barbante quand on peut parfois redouter ça du genre. Avec son cahier illustré supplémentaire en fin d’ouvrage nous est offerte une synthèse de qualité de la vie du grand homme.

Les éditions 21g nous parlent, pour cette version 2018, d’une édition augmentée. On parlera plutôt d’une version retouchée. Le dessin de la couverture et le sous-titre ont changé, par exemple. Et la BD n’est plus souple mais cartonnée. Par contre, question additifs proprement dits, on ne détectera qu’une page de notes rédigée par JP Moulin (directeur de collection aux éditions 21g) en début du cahier final dont la mise en page a légèrement été modifiée. Pas de quoi pousser les détenteurs de l’EO à acheter cette réédition. Mais que cela n’empêche pas ceux qui n’ont pas encore lu cette BD de la découvrir !

 

Par Sylvestre, le 12 avril 2018

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