Le roi blanc

Toffolo a construit cet album autour de ce singe qui le fait rêver depuis tellement longtemps. La structure est vraiment très particulière, des bribes de moments, des souvenirs, des contes, des instants figés, progressivement on entre à la fois dans le regard de l’animal mais aussi dans celui de cet auteur qui aime se perdre dans les yeux du gorille.
Malgré tout c’est assez deséquilibré, le dessin n’arrive pas toujours à faire passer l’émotion qui pourrait venir relever les textes et ces derniers balancent entre récit intimiste plein de platitude et témoignage d’un sentimental.
ce qui donne un album pas toujours très prenant, qui laisse sur sa faim, comme une sorte de parenthèse, une pause zoo en passant par là !

Par FredGri, le 9 septembre 2005