Le Roi des bugs
Volume 1

Katsumi est développeur dans une petite entreprise de jeux vidéos. Il est totalement déconsidéré par sa hiérarchie comme par ses collègues. Il est cantonné aux corrections des bugs d’un jeu de MMORPG, Re World, que la compagnie va bientôt lancer. La tâche est si vaste et si ingrate qu’il triche un peu en transformant certains bugs en gimmicks.

Cette idée va l’aider à survivre lorsque, après une sorte de séisme, lui et tous ses collègues se retrouvent réellement plongés – et piégés – dans le jeu Re World. Le programmeur raté, de par sa connaissance des astuces, devient maître de la situation.

Par legoffe, le 21 avril 2024

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Notre avis sur Le Roi des bugs #1 – Volume 1

K Factory lance un nouvel isekai sous forme de webtoon. C’est un programmeur de jeux vidéos qui est, avec d’autres, propulsé dans le monde qu’il était en train de coder et qui va passer de raté à personnage incontournable.

Autour de lui, on retrouve des gens engagés, d’autres sur lesquels il ne faut pas compter. Il y a des hommes et, bien sûr, des femmes, sexys de préférence. Le roi des loosers va se sentir pousser des ailes, une fois piégé dans Re World, et prendre très vite de l’assurance. 

Vite car l’action est omniprésente. Les protagonistes n’ont guère le temps de disserter sur la situation qu’ils doivent déjà affronter les pires monstres. Tony ne s’embarrasse pas de faire monter la tension. C’est dommage, car cela aurait permis de renforcer le suspense. 

Finalement, l’intrigue repose presque uniquement sur la question de savoir qui va survivre et qui va être éliminé. 

Comme dans les vrais jeux vidéos, le héros progresse en solutionnant des problèmes, dont, évidemment, l’affrontement d’ennemis plus ou moins dangereux. La réussite permet de gagner des points, des bonus ou de progresser dans l’espace. En d’autres termes, vous avez ici la même logique qu’un vrai jeu vidéo sauf que vous êtes… spectateur. 

Personnellement, ça n’est pas mon truc, d’autant que l’intrigue reste assez sommaire et que l’action prime complètement sur le reste. Les personnages ne sont guère travaillés et n’apportent pas de fonds au récit. En revanche, on peut saluer l’effort fait sur le graphisme, qui est propre dans l’ensemble.

Voilà un livre qui se veut purement récréatif pour un lectorat plutôt adolescent et qui ne cherche pas à se prendre la tête, préférant naviguer en mode passif.

Par Legoffe, le 21 avril 2024

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