Le Seigneur d'Arkham
Le dernier des 7 rois d’Irlande résiste aux armées du Mal, celles du Seigneur d’Arkham. Il décide de protéger sa fille, Ardesia, et de la faire sortir du château par un passage secret. Il confie cette mission au Duc d’Esherlam.
Mais cette mission ne sera pas facile, à cause surtout du caractère de la princesse…
Par berthold, le 1 janvier 2001
-
Scénariste :
-
dessinateur :
-
Coloriste :
-
Éditeur :
-
Collection s :
-
-
Sortie :
-
ISBN :
9782353250370
Notre avis sur Le Seigneur d’Arkham
Lorsque j’ai lu le résumé en dernière page, j’ai été bien emballé. Ah, je me suis dis, un récit de fantasy qui se déroule en Irlande, cela va pas être mal du tout, ça !
Et bien, si au départ, j’étais emballé, par la suite, j’ai vite déchanté. Pas que l’histoire soit mauvaise. La trame est assez classique au final, mais c’est dans le traitement que le bât blesse. Par moments, j’ai eu l’impression que je sautais des pages tant on passe d’un truc à l’autre sans être prévenu. En fait, on passe d’une page à une autre par moments de façon trop abrupte. Il manque quelque chose et j’ai dû revenir en arrière pour voir si je n’avais rien raté. C’est dommage car cela casse le rythme du récit et ce qui fait que le lecteur perd un peu le fil du récit.
Et puis, des personnages apparaissent d’un coup et on ne les revoit plus. C’est très étrange comme situation. Et puis, on mélange les genres : l’héroïc-fantasy, la fantasy, le comique et le drame. Mais bon, il faut savoir mixer tout cela.
De même que Manutan, côté dessin, me déçoit par moments. Certains personnages sont mal proportionnés par rapport à la case ou à la perspective. Là aussi, cela crée une sensation bizarre. Comme le rythme qui n’est pas toujours soutenu malgré des qualités graphiques indéniables. Ah, ça, il sait bien dessiner les jolies filles, Manutan, et il aime bien aussi les dévêtir !
Bref, ce récit à la qualité d’être en un seul tome, mais plutôt que 60 pages, il en aurait quand même mérité plus pour une meilleure narration… Je réserve la lecture vraiment aux amateurs du genre.
Par BERTHOLD, le 9 avril 2008