Le sortilège de la femme-automate
Pas très loin du centre ville, près des dunes, se tient un étrange Foire aux monstres ou sont exhibés des hommes et des femmes plus incroyables les uns que les autres. Quand Arthur y emmène son ami Antoine, ce dernier est tout de suite fasciné par la mystérieuse Olympia, la femme-Automate. Au fil de la visite, on raconte qu’elle aurait été créée en 1725… Le jeune homme veut absolument percer le secret de cette femme dont il tombe progressivement amoureux… !
Par fredgri, le 26 août 2019
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Scénariste :
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dessinateur :
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Éditeur :
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Genre s :
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Sortie :
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ISBN :
9782848410500
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Notre avis sur Le sortilège de la femme-automate
Avec cet album, nous entrons de plein fouet dans l’univers poétique d’Alexandre Kha, fait de silhouettes, de contes que l’on se raconte, de magie et d’étrangetés langoureuses… Tout de suite, s’ouvre devant nous un monde qui semble se figer dans le temps. On découvre alors ce cirque aux monstres qui ressemble à celui de Freaks de Browning, un adroit mélange de surprise dérangeante et de curiosité malsaine…
On est fasciné !
Mais le scénario est loin de se cantonner à du voyeurisme, Kha nous transporte dans une intrigue passionnante, une sorte de polar fantastique, lent qui nous interpelle, qui s’interroge sur la création, le cœur humain et la fragilité qui se devine derrière l’apparence d’Olympia, une femme magnifique qui peut tomber en morceau d’un moment à l’autre ! Antoine sent bien que cet aspect artificiel l’émeut, qu’il aimerait percer le secret de ce qu’il devine être une âme artificielle enfermé dans une coquille qui s’anime, en défiant la logique !
Olympia est aussi réputée pour vaincre tous ceux qui veulent l’affronter aux échecs ! Un jeu qui exige de la stratégie, de la réflexion, mais qui se base aussi sur une succession de coups éprouvés par mille et un maîtres auparavant. Antoine espère donc la vaincre pour ensuite passer au travers de la muraille et s’approcher au plus près de ce qui l’anime…
Beaucoup de justesse dans le ton, dans cette lenteur qui nous ensorcèle, mais qui ne cache pourtant pas la dureté inhérente du récit. Malgré un graphisme assez doux et épuré !
L’album est une belle rencontre avec l’univers d’Alexandre Kha et je vous conseille de vous pencher sur ses autres albums qui méritent amplement d’être redécouverts !
Par FredGri, le 26 août 2019