Le soupir
De retour d’un long voyage d’affaires, un commerçant rentre chez lui chargé de cadeaux pour ses trois filles. Si Orchide, l’aînée et Violette la seconde reçoivent ce qu’elles attendaient impatiemment, Rose, la cadette, se voit non satisfaite au grand désespoir de son père. Dépitée, elle lâche un tel soupir que celui-ci, personnifié, vient à frapper à la porte de la maisonnée, exauçant le souhait de la jeune fille. Heureux de la tournure des évènements, le commerçant remercie vivement le soupir tout en lui promettant d’être son éternel débiteur. Un an après, ce dernier revient frapper à la porte du commerçant en lui rappelant sa promesse et en lui demandant de bien vouloir lui confier Rose pour l’emmener avec lui au royaume des Soupirs. Comme le père ne peut s’y opposer formellement, la jeune fille quitte le domicile familial en direction d’un lieu où elle va connaître la plénitude, l’amour et également la tristesse dans sa forme la plus vive.
Par phibes, le 11 novembre 2010
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Scénariste :
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dessinateur :
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Coloriste :
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Éditeur :
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Sortie :
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ISBN :
9782749510057
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Notre avis sur Le soupir
Paru originellement en 2004, le conte réalisé par Marjane Satrapi, auteure d’origine iranienne reconnue pour son quadriptyque biographique Persepolis, est remis au goût du jour par les éditions Bréal en ce mois d’octobre 2010.
Idéal pour nos chères têtes blondes, ce petit album au cartonnage souple et au texte abondant généreusement illustré est un véritable appel à la rêverie et se veut d’une poésie attendrissante, faite de découverte, d’amour en tout genre. Mais il peut se révéler aussi d’une grande dureté quand il s’agit de la privation d’une fille pour son père, de la mort d’un être aimé et autres mauvaisetés existentielles.
Réalisée selon un concept plutôt onirique et assez puéril, l’histoire de Rose prend une tournure extraordinaire dès l’apparition du fameux soupir et conserve cette ambiance magique tout au long de celle-ci. De par les vicissitudes de la jeune fille, la destinée de cette dernière ne tarde pas à se transformer en une quête attachante où les rebondissements sont nombreux.
Le verbe est généreux, sans violence, un tant soit peu moderne et conforte l’imagination fertile de son auteur. Il est l’occasion de sensibiliser le jeune lecteur sur des valeurs fondamentales comme l’amour, le respect mais aussi sur des sentiments sombres comme la méchanceté, le mensonge par exemple.
Voilà donc une initiative éditoriale bien sympathique que l’on pourra saluer dans un soupir d’approbation.
Par Phibes, le 11 novembre 2010
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