Le Vénitien qui découvrit le baccalà
Pietro Querini est un marchand vénitien du XVème siècle qui entreprend un voyage qui le mènera après de rudes épreuves sur les terres de Norvège où il va découvrir un mets local : la morue.
Par melville, le 20 septembre 2010
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Scénariste :
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dessinateur :
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Coloriste :
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Éditeur :
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Sortie :
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ISBN :
9782505008132
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Notre avis sur Le Vénitien qui découvrit le baccalà
Qui aujourd’hui à déjà entendu parler de Pietro Querini ? Certainement pas grand monde à part seulement quelques initiés. Alors avec ce livre, 1432 – Le Vénitien qui découvrit le baccalà, Paolo Cossi revient sur l’histoire de ce marchand du XVème siècle qui rapporta la morue à Venise. Poisson péché au large des côtes de Norvège, il est devenu après transformation une spécialité vénitienne incontournable : le baccalà.
Le récit principal de ce livre est donc celui de Pietro Querini raconté grâce au manuscrit original du marchand, mais l’auteur à fait le choix d’une trame non linéaire. Le voyage de Querini, son arrivée difficile sur les plages de l’ile de Rost, puis sa rencontre avec le peuple norvégien , sont entrecoupés de scènes se déroulant dans une Venise actuelle et où l’oncle Paolo (descendant de Querini) fait découvrir à sa nièce et son ami cette ville mythique. A ces deux niveaux de narration vient s’en ajouter un troisième d’un tout autre ordre puisque constitué d’extrait de l’Odyssée d’Homère. Trois facettes d’un récit qui se croisent et s’entremêlent pour au final donner du corps au propos. Cette astuce de Paolo Cossi rend l’histoire très fluide et captivante.
Côté dessin, le récit est porté par un lavis doux et sensible. Le trait de Paolo Cossi, entre « rigueur réaliste » et liberté est expressif.
1432 – Le Vénitien qui découvrit le baccalà est donc un album bien construit et intéressant mais à tout de même réserver aux amateurs de récit de voyage ou aux férus d’histoire.
A noter que l’on trouve un carnet de recettes à la fin de la bande dessinée pour qui voudra tenter de cuisiner le baccalà. Une initiative pleine d’une appréciable fantaisie.
Par melville, le 20 septembre 2010
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