LEFRANC
La camarilla
Lors du grand prix de Monza, le pilote de F1 Yon Clare est contraint par sa firme d’abandonner la course au profit de son adversaire, Jim Hall. Exaspéré par les magouilles incessantes et la pression dont il fait l’objet, il décide de se confier au journaliste Guy Lefranc. Malgré tout, plutôt que d’abandonner la compétition, il clame publiquement sous l’égide de la Comtesse Falashi-Karenberg de donner un coup de fouet à sa carrière. Cette décision de dernière minute ne sert nullement les intérêts le groupuscule d’industriels vénaux formant la "camarilla" qui prend le parti, par le biais d’un tueur à gage, d’intimider le pilote.
Par phibes, le 1 janvier 2001
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Scénariste :
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Éditeur :
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Genre s :
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Sortie :
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ISBN :
2203314125
Notre avis sur LEFRANC #12 – La camarilla
Jacques Martin s’attaque au monde de la course automobile pour les besoins de sa nouvelle aventure journalistico-policière et plus précisément sur les malversations d’une organisation secrète constituée de professionnels et industriels liés à ce sport, prêts à tout (y compris en trichant) pour obtenir des bénéfices substantiels.
Tel un moteur diesel, le récit prend le temps de se mettre en chauffe, et se cale sur le rythme de croisière des affirmations de Yon Clare à Guy Lefranc, entrecoupées de rencontres plus ou moins convaincantes. L’intrigue n’arrive malheureusement pas à atteindre les tours suffisants pour griser le lecteur et se transforme vite en un cheminement parsemé d’embûches moyennement intenses. Axel Borg est bien sûr de la partie et se révèle, en cet épisode, un adversaire peu probant, surtout dans la deuxième partie de l’aventure.
Jacques Martin arrive toutefois à susciter quelques émotions en employant une radicalité par rapport à Yon Clare et le petit Stefano peu habituelle. Le drame vient donc côtoyer la quête du reporter et plombe quelque peu l’affaire.
Le travail de Gilles Chaillet est minutieux, se révèle dans des cases regorgeant de détails finement restitués. On regrettera, toutefois, l’imprécision des personnages (visages, corpulence) qui tranche avec le superbe réalisme des décors et des véhicules exécutés en association avec Thierry Lebreton.
"La camarilla" est un opus dont l’intrigue, un peu fade à mon goût, servira sans nul doute les accros du reporter Guy Lefranc.
Par Phibes, le 28 décembre 2008
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