LEFRANC
La rançon

Gare de Strasbourg, décembre 1954. Guy Lefranc récupère son protégé, Jeanjean pour passer quelques jours de vacances ensemble. Après avoir fait un tour au marché de Noel, ils se rendent à la Cathédrale ou Jeanjean rencontre Eline Van Dijck qui vient d’Afrique du Sud et qui est accompagnée de sa préceptrice Ruth Laan et de son garde du corps, José Tavares. Lefranc sympathise aussi avec eux.
Pendant ce temps, en Afrique du Sud, du côté du Bushveld, Geert, le père d’Eline, doit s’occuper d’une étrange histoire d’animaux abattus sur ses terres. Du coup, les touristes se font rares. En Alsace, des hommes suivent à distance Eline. Un soir, en pleine nuit, Lefranc est réveillé par un coup de feu. En se précipitant dans la chambre d’Eline, il découvre que Ruth a été blessée par balle et qu’Eline a disparu. Tout comme son garde du corps…

 

Par berthold, le 6 octobre 2020

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Notre avis sur LEFRANC #31 – La rançon

Un nouveau Lefranc ne se refuse pas. La série est gérée par deux équipes créatives depuis quelques années, d’un côté Alvès et Corteggiani, de l’autre Seiter et Regric qui s’occupent donc de cet album.

Seiter partage son récit entre deux endroits : Strasbourg et l’Alsace d’un côté et de l’autre, l’Afrique du Sud. Dépaysement garanti donc.
Après nous avoir fait visiter certains superbes coins dignes d’intérêt de Strasbourg et de ses alentours, le scénariste nous plonge dans l’intrigue avec l’enlèvement de la jeune fille et l’enquête que mène Lefranc pour la retrouver. Enquête qui le mène jusqu’en Afrique du Sud où il découvre la réalités politique et les conflits raciaux qui frappent le pays.
Le récit de Seiter est très réussi et très bien mené. Le rythme permet de ne pas décrocher du suspense, on se passionne pour cette enquête qui risque d’être dangereuse pour le journaliste.
Un réel plaisir de lecture.

De plus, c’est aussi un plaisir pour les yeux avec le dessin inspiré de Régric qui fait vivre avec bonheur la période des années 1950. Quel bonheur de revoir "rouler" ces voitures d’époque, de les suivre en action, de retrouver Strasbourg sous la neige puis de se rendre en Afrique du Sud où le soleil nous attend. Régric donne du mouvement à ses cases, il n’y a pas d’images figées, tout est dans le bon rythme. Saluons aussi le bon travail de Bruno Wesel aux couleurs.

Un très bon tome que les lecteurs apprécieront.

 

Par BERTHOLD, le 6 octobre 2020

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