LEFRANC
L'oasis

Le vol 216, ayant décollé d’Orly à destination au Caire, a été détourné par des pirates de l’air qui ont posé un ultimatum. Jeanjean faisant parti des passagers et devant la lenteur des transactions, le journaliste Guy Lefranc prend la décision d’intervenir pour sortir son jeune ami de sa terrible situation. Equipé d’un matériel de pointe, il est droppé sur la zone où l’avion détourné a atterri, à l’oasis de Djohar, et entame l’élimination des pirates, épaulé par Rahim, un autochtone. Toutefois, compte tenu de l’ultimatum et de la détermination des bandits, les passagers peuvent à tout moment subir des représailles. Guy Lefranc et les autorités militaires mandatées pour régler cette affaire vont jouer une course contre la montre très serrée et bien éprouvante.
 

Par phibes, le 1 janvier 2001

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Notre avis sur LEFRANC #7 – L’oasis

Cette nouvelle aventure amène notre reporter international au cœur de l’Afrique, dans un territoire désertique et surchauffé, perdu à la limite frontalière de plusieurs pays. Guy Lefranc, impatient de retrouver son frère d’équipée séquestré dans une oasis par une bande armée, s’improvise agent d’intervention spéciale.

Pour le moins qu’on puisse dire, cette aventure "guerrière" n’atteint pas, à mon goût, la qualité scénaristique des précédents épisodes. En effet, le reporter, modèle d’intégrité, perd son crédit face à cette impatience qui le caractérise dans cet opus, d’en découdre, de surcroît en solo, avec des ravisseurs dont il ne connaît pas grand-chose et au détriment de la sécurité des séquestrés. Transformé en électron libre cautionné par son employeur et en une sorte de "James Bond" doté d’un équipement dernier cri, il se permet d’éliminer (certes temporairement) un à un ses adversaires bien apathiques et naïfs.

Par ailleurs, la qualité du travail de Gilles Chaillet est, à contrario du scénario, d’un niveau excellent. Ses dessins, il est vrai sortis d’un moule traditionnel, sont réalisés dans une authenticité bien maîtrisée qui démontre une volonté incontestable de parfaire. Les décors africains sont magnifiquement et méticuleusement représentés et se découvrent dans des couleurs chatoyantes, tout comme les nombreux véhicules et les personnages qui traversent les vignettes sont d’une belle représentativité.

"L’oasis" est, à mon goût, un épisode sans éclat, synonyme de passage à vide dans la série, à réserver aux inconditionnels du journaliste. Il ne fait aucun doute que le prochain sera plus à la hauteur de nos espérances.
 

Par Phibes, le 15 novembre 2008

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