LEGENDE
Le secret des Eïles
Peu enclin à assumer la gestion de son Duché de Halsbourg, le chevalier Tristan s’en est allé. Dans son errance, il se transporte sur le territoire sauvage de son enfance où il retrouve son père adoptif, le Galoup. A ce dernier, il lui avoue être torturé chaque nuit qui passe depuis son enfance par des créatures ensorcelantes, les sinistres Eïles. Et c’est en ces lieux sauvages qu’il espère trouver les réponses à ce qu’il subit. Une quête, une rencontre, un combat dans une autre dimension s’offrent alors à lui. Quel bénéfice pourra-t-il en tirer ?
Par phibes, le 16 décembre 2012
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Scénariste :
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dessinateur :
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Coloriste :
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Éditeur :
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Sortie :
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ISBN :
9782302024380
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Notre avis sur LEGENDE #6 – Le secret des Eïles
Après un premier cycle qui nous permettait de faire connaissance avec le fameux chevalier errant Tristan de Halsbourg et d’appréhender sa longue reconquête de son patrimoine seigneurial face à un Shaggan intraitable et manipulateur, Yves Swolf remet en selle son protagoniste pour une nouvelle aventure.
En guise d’aventure, l’épisode présent nous entraîne dans une autre quête qui, curieusement, se doit de s’éloigner de la réalité du Duché pour pénétrer dans une dimension différente, celle liée aux rêves voire aux cauchemars dont est victime Tristan depuis son jeune âge. Si l’idée de départ peut être, en effet, un bon tremplin pour partir dans une direction originale, il n’en demeure pas moins que ce qui nous est servi n’atteint pas forcément le résultat dont le lecteur pouvait espérer. En effet, la compréhension du secret des Eïdes passe par la protection d’un territoire grevé par un cataclysme et la sauvegarde d’un enfant détenu entre des mains mauvaises. Elle nécessite la rencontre de personnages charismatiques tels l’ermite nain, la fée de l’île, le prévôt et le couple de sorciers qui, à mon point de vue, manquent cruellement de caractère, de consistance. De fait, on suit le chevalier au bon cœur dans une histoire qui a certes du charme mais qui reste sans trop de surprise.
Au niveau du dessin, Yves Swolf conserve les proportions picturales qu’on lui reconnaît. Habile dans le mouvement ainsi que dans l’attrait charismatique de ses personnages, il démontre sans équivoque le potentiel artistique qu’il a su travailler sans relâche depuis Durango, Le prince de la nuit…. Toutefois, là aussi, un certain manque de profondeur subsiste dans son ensemble (encrage superficiel), qui fait preuve d’une pâleur un peu dommageable.
Un 6ème épisode plongeant dans l’onirisme en demi-teinte qui peut être lu comme un one-shot et qui rassérènera uniquement les inconditionnels de l’auteur.
Par Phibes, le 16 décembre 2012