LEGENDE DU CHANGELING (LA)
Les lisières de l'ombre

Spring heeled Jack, le tueur de l’East End continu de sévir toujours en marquant ses victimes d’une étrange signature… Mais bientôt une partie du mystère va être levé : Scrubby est un garçon plein de ressources, le sang des fées coule dans ses veines…

Par melville, le 20 mars 2011

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Notre avis sur LEGENDE DU CHANGELING (LA) #4 – Les lisières de l’ombre

Depuis que j’ai découverts le premier tome de cette fabuleuse série il y a quatre ans de cela, chaque année je guète avec impatience la suite. J’en suis comme tombé amoureux, j’aime profondément cette histoire, envoûté par son charme fou. Elle a indéniablement ce petit quelque chose d’irrationnel, d’impalpable, qui caractérise les grandes bandes dessinées. Sans prétention, et avec tendresse et sincérité, le trio d’auteurs Pierre Dubois, Xavier Fourquemin et Scarlett Smulkowski hissent La légende du Changeling au rang d’incontournable du neuvième art. A mon sens, cette série incarne l’âme de la bande dessinée dans ce qu’elle possède à la fois de populaire (dans son sens noble) et de richesse tant dans les mots que dans le dessin.

Dans ce quatrième chapitre Les lisières de l’ombre, l’intrigue en elle-même progresse assez peu (mais nous réserve tout de même quelques belles surprises…), ce qui laisse le temps à Pierre Dubois d’enrichir son univers, de lui donner encore un peu plus d’épaisseur. Et en tant que lecteur c’est un réel plaisir que de se sentir comme envahit par cette atmosphère de conte où se côtoie le merveilleux et le démoniaque. Habilement mené par son scénariste, le propos est toujours d’une grande finesse, en même temps subtil et passionné.

Au dessin on retrouve Xavier Fourquemin, qui avec Scarlett Smulkowski à la couleur, insufflent à La légende du Changeling toute sa magie. Comment ne pas tomber sous le charme des personnages de Xavier Fourquemin ? Une fois votre regard plongé dans celui de Scrubby, dire le contraire devient impossible. Tout en finesse et élégance son trait est vraiment de toute beauté. Et pour ce qui est des couleurs de Scarlett Smulkowski, autant dire qu’elle maîtrise son art avec beaucoup de talent. Sa palette chaude est riche de nuances et de textures parfaitement équilibrées et donne vie aux personnages et aux décors de l’histoire. A tout les deux Xavier Fourquemin et Scarlett Smulkowski exécutent un superbe travail.

La légende du Changeling est un must à posséder d’urgence !

Par melville, le 20 mars 2011

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