Les 4 Saisons de la Résistance
L'Hiver de Diego
C’est l’hiver 1943, et malgré la déclaration de guerre de l’Italie contre l’Allemagne, qui a conduit à la création de la République de Salo, les forces fascistes de Mussolini persistent à se battre aux côtés des nazis. La révolte s’installe, conduisant à une guerre civile et à une répression brutale contre ceux qui défendent les insurgés. Le jeune Diego Varruti, qui s’oppose à son père, militaire fasciste, décide de fuir dans les montagnes pour rejoindre les rebelles, mais il est capturé un peu après avoir rejoint une petite faction, dont fait partie la belle Luisa. Torturé, il ne cède pas…
Par fredgri, le 12 mars 2025
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Scénariste :
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dessinateur :
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Éditeur :
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Sortie :
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ISBN :
9791095720454
Notre avis sur Les 4 Saisons de la Résistance #1 – L’Hiver de Diego
Paru initialement en 2013, en Italie, ce premier volume de la série Les 4 Saisons de la Résistance nous entraîne vers la fin de la Seconde Guerre mondiale, alors que le gouvernement Badoglio déclare la guerre à l’Allemagne nazie, et que Mussolini, en parallèle, constitue la fameuse république de Salo dans les zones contrôlées par la Wehrmacht. Roberto Baldazzini rend ainsi hommage à ses grands-parents qui ont traversé cette période compliquée.
Nous rencontrons alors le jeune Diego, fils rebelle qui s’oppose à son père, chef militaire fasciste. Le jeune homme, épris d’absolu, veut ainsi rejoindre la rébellion à son tour et participer à l’insurrection qui s’organise dans les montagnes. Sur sa route, il croise la belle Luisa et ses compagnons d’arme, mais ils se font capturer par les Allemands qui veulent absolument les obliger à dénoncer la résistance.
Il n’est pas vraiment question d’héroïsme flamboyant dans cet album, mais surtout de résistance à l’ennemi, même si cela signifie être amené à perdre du terrain, se faire capturer et subir des séances de torture. On comprend qu’il s’agit presque d’un album d’introduction qui pose toutes les bases pour la suite. Le cadre de la guerre, la prise de conscience, dans la violence, de Diego, de ceux qu’il perd, qui vont le hanter ensuite, et l’opposition au père qui est symboliquement la rupture qui lui est nécessaire pour devenir celui qu’il sera désormais, sous le nom d’Alberto.
Toutefois, Roberto Baldazzini surprend par ce registre grave et tourmenté, surtout quand on connait son travail habituel. Il se révèle néanmoins un narrateur hors pair qui rythme extrêmement bien son récit, fournissant l’un de ses travaux graphiques les plus aboutis, à ce jour. Il y a un tel soin porté aux détails, au storytelling et aux expressions qu’on ne peut qu’être impressionné par la tension qui se dégage de ces pages.
Un premier tome bouleversant qui donne très envie de lire la suite.
Par FredGri, le 12 mars 2025
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