Les aventures de Submerman

Alors que le commandant Goujon part explorer le fond de l’océan, il tombe nez à nez avec un homme non équipé de matériel de plongé nommé Submerman.
Celui-ci vient de la cité des Fonds Jolis mais est le seul à s’être échappé de l’attaque des Hydreux, tout le reste de la civilisation étant prisonnière de ces hideuses créatures. Touché par le tragique destin de Submerman et de son peuple, Goujon promet à Submerman de les libérer.

 

Par Camille Amtouti, le 10 mai 2018

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Notre avis sur Les aventures de Submerman

Entre 1967 et 1970, les aventures des Submerman ne sont qu’en partie publié dans le périodique Pilote, ce n’est qu’en 1976 et 1978 que les deux tomes sont publiés chez Dargaud.
Cette année, Glénat réédite les aventures de Submerman dans une magnifique intégrale en noir et blanc qui inclut ces deux tomes.

On ne sait pas précisément ce qui a pu déclencher l’inspiration de Jacques Lob à avoir créer ces scénarios mais il semblerait que quelques clins d’oeil à la vie réelle soit présent, comme l’apparition d’un très ressemblant Charles de Gaulle ou encore Salvador Dali ainsi qu’une entrée du pays de Submerman à l’O.N.U et toutes les complications qui peuvent être liées à un pays émergeant, sans compter la ressemblance du commandant Goujon avec celle du commandant Cousteau même s’il manque le bonnet rouge.
Drôle de mélange me direz-vous mais tous ce qui lie ces éléments à un semblant de réalité ce sont les années soixante, moment où le scénariste est très impliqué dans sa carrière professionnelle. À cette époque Jacques Lob et Georges Pichard formaient déjà un duo dans les périodiques Chouchou, Charlie Mensuel… duo qui se prolonge aussi dans les années soixante-dix avec par exemple, les albums Blanche Épiphanie en 1972, Ténébrax en 1973 et Ulysse en deux tomes, en 1974 et 1975.

Côté dessin, Georges Pichard a laissé une fluidité dans les mouvements et les traits des personnages, une certaine liberté propre aux années soixante. En ce qui concerne l’ensemble des personnages, chacun joue des rôles aux notes bon enfant et de leur destiné est toute tracé.

Les happy end sont bien présentes et c’est assez plaisant, le scénario est basique mais efficace, une légèreté qui fait plaisir à voir et surtout à lire.

 

Par Camille Amtouti, le 10 mai 2018

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