Les Collectionneurs

Tabatières, tatouages, papillons ou jouets, les collectionneurs éprouvent tous un besoin irrépressible de posséder et sont en quête perpétuelle de l’objet qui manque.
Tout au long de ces 11 histoires, entre humour et tragédie, Baloo explore le côté le plus noir et névrosé de ces passionnés.

Par olivier, le 26 mars 2015

Notre avis sur Les Collectionneurs

11 récits, 11 dessinateurs sous la direction de Baloo, scénariste de John Doe.
Le point commun à la plupart de ces différentes histoires c’est la face sombre de ces hommes (les femmes seraient elles moins atteintes par la collectionnite ?) qui, entrainés par leurs troubles inclinations finissent par perdre la notion de réalité et par connaitre un destin tragique.
Ainsi, cet homme, collectionneur de femmes, qui, après avoir séduit 5982 femmes, trouvera finalement l’amour, se mariera et aura la surprise de sa vie.

Le collectionneur de sucres ou de papillons connaîtront également une fin pénible.
Superbe histoire que celle de ce chasseur de papillons rares et exotiques, récit sans paroles qui prend force et vie grâce au crayon et aux pinceaux d’Olivier Supiot.

Mais tout n’est pas sombre au pays des collectionneurs et l’humour, noir parfois, le dispute au pathétique. Tel ce collectionneur de téléphone qui, avec 500 appareils branchés rate l’appel de sa vie, ou ce dessinateur de bande dessinée harcelé par un chasseur très particulier.

Avec ces 11 courts récits, Baloo s’amuse des travers de ces contemporains, souvent très pointus dans leurs domaines, et qui pourraient sans problème s’appeler François Pignon.
Aux crayons, outre Olivier Supiot, vous retrouverez : Aris, Bessadi, Di Martno, Eco, Foerster,Jürg, Mig, N’Guessan, Toshi,Trass’Bill.

Par Olivier, le 26 mars 2015

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