Les enquêtes de Sherlock Holmes
Le chien des Baskerville

Septembre 1894. Quelque part sur la lande de Dartmoor, dans le Devonshire, en Angleterre.

Un homme est poursuivi par des policiers. Il s’est enfui d’un pénitentier. Un des policiers trouve la mort en étant avalé par l’un des bourbiers marécageux.

Quelques jours plus tard, une nuit, non loin de là, à Baskerville Hall. Sir Charles est à l’extérieur du bâtiment. Il entend un hurlement et s’effondre. Mort. Une crise cardiaque.

7 octobre 1894. Le 221 B, Baker Street. Londres.
Alors que Holmes et Watson s’amusent à faire des déductions sur une canne qui a été oubliée par un homme, la veille, ils reçoivent la visite de celui-ci. Il s’agit du docteur James Mortimer. Ce dernier leur parle du drame qui a touché Sir Charles Baskerville. Il leur parle de la malédiction qui touche leur famille depuis le 18ème siècle et leur demande de venir protéger l’héritier de Baskerville, Sir Henry. Car la mort de Sir Charles pourrait être un crime. Holmes accepte l’affaire et envoie le docteur Watson sur place pour accompagner et protéger Sir Henry. Le célèbre détective ne pourra les rejoindre que dans trois jours. Il a des choses à terminer à Londres. Ils se rendent vite compte que Sir Henry est suivi. Et sans l’intervention de Holmes, il aurait pu être abattu dans une des rues de Londres. L’assassin a réussi à prendre la fuite et a déjoué l’esprit de Sherlock Holmes…

Par berthold, le 24 mai 2024

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Notre avis sur Les enquêtes de Sherlock Holmes – Le chien des Baskerville

Le scénariste Frédéric Marniquet propose une nouvelle adaptation du célèbre roman de Sir Arthur Conan Doyle, Le chien des Baskerville, avec cette collection intitulée Les enquêtes de Sherlock Holmes.

Cette adaptation est très réussie. L’amateur y trouvera l’esprit de Doyle et ce qui fait le plaisir de lire du Sherlock Holmes. L’intrigue, même si nous la connaissons, parvient à nous captiver à nouveau. Les personnages sont bien utilisés. Oui, ils arrivent à maintenir le suspense et à nous passionner jusqu’au bout. Adapter un roman en BD, n’est pas toujours chose aisée, mais Marniquet y parvient avec brio.

Pour illustrer ce récit, Marniquet a choisi de dessiner cette enquête avec un style assez académique qui parvient à reconstruire l’atmosphère du roman. Le rythme est présent. Nous avons l’impression d’être dans la lande de Dartmoor, dans le Devonshire. Les personnages sont expressifs. Le travail de Marniquet est parfait. Les couleurs de Rypert sont idéales pour nous plonger dans l’angoisse de certains passages et nous donner le frisson.

Cette adaptation du Chien des Baskerville par Frédéric Marniquet est une bonne surprise. C’est une autre façon de découvrir, avec respect, l’oeuvre de Sir Arthur Conan Doyle.

Par BERTHOLD, le 24 mai 2024

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