Les fantômes de Hanoï

Je n’ai jamais été au Viet-Nam. J’ai toujours voulu y aller pourtant.
Merci à Gérald Gorridge de me faire découvrir une ville comme Hanoï, capitale du Viet-Nam. J’aime beaucoup sa façon de nous guider dans les rues et les ruelles de la ville, de nous faire rencontrer des gens, de nous inciter à aller là-bas.

Gérald Gorridge enseigne la bande dessinée à l’École Supérieure de l’Image d’Angoulême. Il est à l’origine du collectif Les enfants du Nil paru chez Delcourt. 
L’auteur connaît bien le Viet-Nam et la ville d’Hanoï pour y avoir séjourné plusieurs fois.

Le récit se situe entre le journal de bord et une rubrique urbaine. Il y a des souvenirs personnels, des moments de découvertes et de l’émotion. 
J’aime bien son idée de dialogue entre l’auteur et le haut-parleur dans la rue. Quelque part, on apprend des choses sur la mentalité du pays, des gens, de la politique, etc… On s’attache aussi aux personnes qu’il croise, à ces femmes qu’il rencontre. Par moments, on partage leurs vies.
Le graphisme est très agréable, séduisant. Il me plaît beaucoup. Je ne m’attendais pas à ça. C’est très bien rendu. La mise en page est intelligente.
Un autre passage que j’aime beaucoup, c’est lorsqu’il dessine la même maison sur des années différentes. On note bien le changement.

L’oeuvre est agrémentée de croquis, d’illustrations et d’extraits de carnets de voyages.

Une très belle oeuvre qui vous séduira et vous incitera à en savoir plus sur la ville de Hanoï et le Viet-Nam.
En tout cas, dans mon cas, le voyage m’a beaucoup plu. Merci, Gérald Gorridge.

Par BERTHOLD, le 11 octobre 2006