Les films du dimanche soir
Véritable passionné du 7ème art, Philippe Chanoinat s’associe à Charles Da Costa pour évoquer les films français les plus marquants de la deuxième partie du siècle dernier. Sélectionnant pour cela quelques 22 titres phare ô combien révélateurs et symboliques, il nous éclaire de sa prose avertie en dispensant commentaires personnalisés, anecdotes, fiches techniques et phrases célèbres, le tout accompagné d’une ou plusieurs caricatures des acteurs glorieux participants.
Par phibes, le 12 janvier 2011
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Scénariste :
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dessinateur :
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Éditeur :
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Sortie :
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ISBN :
9782356482310
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Notre avis sur Les films du dimanche soir
Par le biais de ce recueil qui n’est pas à proprement parler une bande dessinée, Philippe Chanoinat passe en révision les plus grandes œuvres cinématographiques, à son sens, qui ont fait se gausser chaleureusement un certain nombre de générations et qui, encore aujourd’hui, régalent les plus jeunes. Sous la bannière du célèbre rendez-vous dominical qui augurait à une certaine époque la retransmission télévisée d’un grand film, il nous invite à une projection-souvenir, à une revisite moderne des fiches de Monsieur Cinéma.
Il va de soi que l’évocation de chaque titre se transforme en une séance délicieuse de remémoration forte, de scènes d’anthologie dont les dialogues illustres et irrésistibles à la Michel Audiard et autres ont encore une résonance pratiquement impérissable. Philippe Chanoinat nous fait partager sa vision nature et passionnée de cet univers dans une délectation palpable éveillée par des maîtres de la réalisation tels Georges Lautner (devenu son complice dans la bande dessinée avec On achève bien les cons, Les cons ça ose tout…), Henri Verneuil, Gérard Oury, Francis Veber…
Pour bien cadrer cette sélection d’œuvres clés, il y adjoint les portraits des artistes qui ont participé à la renommée intemporelle de celles-ci, réalisés par un caricaturiste au faîte de son talent, en l’occurrence Charles Da Costa. Ce dernier y va grassement de son trait déformant, croquant des gueules hypertrophiées de personnages dont on n’aura aucune peine à reconnaître. De fait, Louis De Funès, Lino Ventura, Jean Gabin, Bourvil, Fernandel, Yves Montand, Paul Meurisse… passent sous son coup de patte incisif et modelé dans des représentations confondantes de cocasserie et certaines hautes en couleur.
Un visionnage chargé en souvenirs et en informations, et préfacé par un réalisateur aguerri, que les adeptes de cet univers pourront aborder avec une jubilation non retenue.
Par Phibes, le 12 janvier 2011