LES FORETS D'OPALE
La parabole du sage
Après avoir découvert l’endroit où se trouvait le dernier Titan et lors de l’affrontement avec leurs sinistres adversaires dirigés par la puissante Amperle, Luksand a pu, grâce à la magie emmagasinée dans son bracelet, se transporter en la cité d’Oryampe avec ses compagnons Altaï, Rodombre et Lycophèle. Alors que ce dernier est mortellement blessé, les trois autres tentent de comprendre le dernier phénomène qu’il vienne de vivre au contact du Titan. C’est lors de la consultation de vieux grimoires qu’ils découvrent la nature antique de la créature qui les pourchasse. Malheureusement, ils ne tardent pas à être reconnus par des rédempteurs radieux, des adeptes de leurs poursuivants. Lors de la course-poursuite qui s’engage, ils sont sauvés in extrémis par le démon Ghörg. Ils mettent alors le cap sur Rakhoze et son observatoire afin de détruire définitivement le bracelet de magie que cherchent à récupérer à tout prix la terrible Amperle et ses sbires. Est-ce que Luksand et ses compagnons pourront atteindre leur objectif et contrarier de fait les intentions maléfiques de la femme-araignée sanguinaire ?
Par phibes, le 4 décembre 2024
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Scénariste :
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dessinateur :
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Coloriste :
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Éditeur :
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Genre s :
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Sortie :
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ISBN :
9782302099524
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Notre avis sur LES FORETS D'OPALE #15 – La parabole du sage
Cet épisode vient clôturer le cycle des aventures de Luksand, Altaï et Rodombre vécues trois cents ans après celles du légendaire Darko (voir premier cycle). Toujours sous la houlette d’un des maîtres de la fantasy, Christophe Arleston, cette épopée nous permet de retrouver le remuant équipage à l’issue de sa quête consistant à empêcher la menaçante femme araignée Amperle, être hybride ancestral, de s’emparer de la magie du Monde d’Opale.
C’est donc un retour aux sources qui s’opère dans les premières planches à la suite d’un combat douloureux contre l’adversaire Amperle. Ce retour en la cité d’Oryampe se veut toutefois de courte durée puisque nos trois héros sont obligés de repartir à l’aventure, poursuivi par un opposant qui a des ramifications dans toutes les cités des cinq royaumes. L’heure est désormais au conflit et à cet égard, un quatrième larron va de nouveau prendre sa place, Ghörg le démon massif indestructible et pince sans rire.
Ce dernier tome reste d’un bon niveau de divertissement, alliant onctueusement fantasy et fantaisie. Christophe Arleston manœuvre son récit avec une imagination débordante et un réel amusement, plongeant ses héros bigarrés dans des situations qui se veulent à la fois ensanglantées et cocasses. Il ne fait aucun doute que la gesticulation ambiante qu’il en ressort associée à de gros effluves de magie offrent une bonne énergie à cette équipée et la concluent en apothéose bien sympathiquement. A n’en pas douter, les amateurs du scénariste et de ses mondes magiques apprécieront largement.
La mise en images signée Stefano Martino continue à faire sensations eu égard à l’esthétisme de son trait. L’exotisme attrayant de l’univers d’Opale permet de démontrer qu’il est à son affaire et que les situations les plus folles ne le rebutent certainement pas. La précision de ses coups de crayon est synonyme de belles recherches, surtout au niveau des perspectives détaillées qu’il ne manque pas de mettre en exergue.
Une fin lumineuse de récit brassant magie et aventure qui emportera l’adhésion des fans de la saga.
Par Phibes, le 4 décembre 2024
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