Les Jeux de Con du Professeur Choron

Un jeu pour savoir si vous êtes un adepte des conneries de Choron

Prenez l’ouvrage mentionné en titre, lisez-le du début à la fin. A partir de la quatre ou cinquième page, chaque jeu proposé par le professeur CHORON sera ponctué d’un éclat gras et nerveux ressemblant à "arf, mais c’est vraiment trop con !". Si vous arrivez au bout de l’ouvrage du premier coup, vous avez gagné. Si vous jetez le livre par la fenêtre ou tuez votre chat avant la fin, vous avez perdu. Si vous avez en plus fait les jeux de con, vous êtes non seulement un adepte des conneries à Choron mais vous êtes aussi très con.

Voilà, c’était ma part de pastiche (certainement loin de l’original… je manque de porte cigarette et de moustache ces derniers temps) de cet ouvrage étrange et à vrai dire assez hermétique pour un trentenaire comme moi. Je perçois bien qu’il y a probablement matière à exhumer des flots de nostalgie chez tous ceux qui ont connu la période Hara-Kiri, ou à la rédaction en chef de Fluide Glacial, mais pour ma part, les énormes conneries absurdes et relativement répétitives me sont assez vite passées au dessus de la tête.
Certes il y a le joli texte hommage de Delfeil de Ton, les dessins illustrant avec talents les jeux du défunt professeur, mais à la fin du livre je me suis demandé si republier hors contexte ces bizarreries issues tout droit du début des années Pompidou était vraiment le meilleur hommage à rendre au professeur Choron. En tout cas ça n’est pas la meilleure façon de sensibiliser des jeunes cons comme moi aux talents et à la carrière du professeur Choron.
Bien entendu les amateurs de l’homme au manteau trouveront dans cette prose très fine, décalée et acide des délires parodiques très percutants et reflétant un regard très particulier sur la société et le genre humain. Je conseille donc cet ouvrage à tous ceux qui ont apprécié Choron et à ceux qui voudraient découvrir cet homme étonnant par la face littéraire, qui n’est assurément pas la voie la plus aisée puisque je m’y suis perdu…

Par TITO, le 23 août 2005