Les Mangeurs de vie

Imaginez…
Imaginez que le 6 juin 1944 ne fut pas le jour du débarquement, mais fut le jour du désastre. Que les forces alliées se soient faites massacrer par la nouvelle arme absolue des nazis : des dieux Asgaard ressuscités par les expériences de nécromentie faites en secret dans les camps de la mort…
L’histoire débute une vingtaine d’années après ce D-Day. Les Américains et quelques alliés tentent une mission suicide pour détruire l’antre de Odin. Ils ne sont plus que quelques poignées à résister, mais tout espoir n’est pas vain.
Les hommes vont apprendre à s’unir, à collaborer, à résister à la toute puissance de ces dieux exterminateurs…

Par RONAN, le 1 janvier 2001

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Notre avis sur Les Mangeurs de vie

Dans l’ensemble, je ne suis pas trop Comics, et franchement, lorsque l’on lit le résumé, on ne peut que penser que cette histoire est du genre Comics : les dieux qui reviennent, combattus par des « super » héros… mais en fait on se rend compte bien vite que ça n’a rien à voir.
Le résumé présente ce thème comme de l’Uchronie, de la SF qui décrit un monde paralléle qui aurait divergé à partir d’un événement passé bien réel.
Cela a souvent été repris dans de nombreux livres ou films de série B, ou même des jeux vidéos (Wolfenstein par exemple), et c’est d’ailleur ce dernier qui se rapproche le plus de ce que l’on trouve dans cette bd : les recherches effectuées par le IIIème Reich sur la sorcellerie, la magie noire.
Bref, vous l’aurez compris, cette histoire est vraiment spéciale, et franchement j’ai englouti ce pavé de 144 pages en un rien de temps, captivé par un récit mélant légendes viking et SF.
Le dessin est également très particulier, on a l’impression à chaque case d’y voir une dédicace, vous savez, avec le crayonné encore un peu apparent sous la couleur. D’ailleur ces couleurs sont magnifiques, extrémement travaillées même si la plupart sont sombres et ternes.
Au final, le discours moralisateur passe encore pas trop mal, les auteurs ne s’appesantissent pas trop dessus même s’il est bien présent. Un excellent album.

Par RONAN, le 26 juin 2004

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